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La lignée des Harpburn

29 octobre 2013

Chapitre 12 - Ou l'Art d'avoir une narratrice qui « débloque »

- Chapitre 12 -
Ou l'Art d'avoir une narratrice qui « débloque »

 

Image (1)

Cannelle ! Ça fait longtemps ! Viens ici que je te fasse un gros gros câlin !

Cannelle : miaou...

Ou pas... C'est moi ou elle a l'air de déprimer sec ? Moi j'dis, regarder par la fenêtre c'est pas une bonne idée... En plus on voit rien la nuit. Quelle tête de mule chat, celle-là !

 

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Et voilà Müesli !

Müesli : miaou !

Cannelle : mia... miaou ?

Dialogue de chats, que voulez-vous. On remarque qu'ils n'ont toujours pas appris à vivre à une heure décente. Moi qui pensais avoir en partie guéri cette maladie typiquement féline... Flûte de zut !

 

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Ismael !

Ismael : chhhhht ! Tu vas réveiller Eyleen, il est tôt !

Pourquoi t'es-tu réveillé alors ?

Ismael : certaines... activités l'ont plus épuisée que moi...

Finalement... Je suis pas sûre de vouloir savoir.

 

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Eyleen : bien dormi mon amour ?

Ismael : oui ! Plus que bien, même ! Mais on a de la compagnie aujourd'hui.

Eyleen : de la compagnie ?

C'est moi !

Eyleen : eh bien ! Je n'y croyais plus. Ça va devenir une habitude ces périodes de trous, dis-moi.

C'pas de ma faute, ils sont inhumains au lycée...

Ismael : mouais...

Et je suis en train de galérer pour récupérer un semblant de legacy, alors un peu de respect, siou-plaît !

 

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Et toi ma chérie, comment vas-tu ?

Rebecca : pu faim ! Hihi ! Cé'éales pa' te' !

C'est du gâchis, ça ! Pas bien, Becca !

Rebecca : mais... mais... Pas bonnes...

Allez, pleurs pas, si c'est les mêmes que celles de ta mère... Je te comprends.

 

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Au menu... Oh, dites-moi, les habitudes ont la vie dure !

Ismael : j'en suis bien heureux ! J'adore le gâteau à la crème.

Vu la tête baissée d'Eyleen et son air dégoûté, je ne pense pas qu'elle aurait dit la même chose...

Eyleen : beuuuh... Marre du gâteau à la crème... Limite je préfère mes céréales sans goût.

Allez, courage, ma belle. Un jour ou l'autre, l'un de vous pensera à faire des pancakes ou des gaufres. Enfin, quelque chose qui change du gâteau d'anniversaire (qui au passage se traîne depuis un sacré bout de temps).

 

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Eyleen : ce poisson s'appelle Survivor !

Ah ? Je pensais qu'il s'appelait Goby ? (clin d'oeil pas du tout discret à Goby, n'est-ce pas !)

Eyleen : t'es bête... Je disais ça parce qu'on le nourrit une fois sur deux et qu'on ne change jamais son eau, et il continue à vivre sa vie, paisiblement.

Pauv' bête. Vous êtes irresponsables. Je n'arrive pas à croire que vous arrivez à vous occuper de Becca, des deux chats et de vous-mêmes, si vous n'êtes même pas fichus de vous occuper d'un misérable poisson ! Ça me dépasse...

Eyleen : n'essaie pas de comprendre alors !

Dis tout de suite que je n'ai pas de cerveau...

 

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Ismael : ah... ah...

Tchoum ?

Ismael : AAAAAAAAAAAAAAAAH !

Pourquoi ai-je un névrosé à la maison ?

Ismael : Lehanna, peux-tu te taire !

À tes ordres, chef ! Mais pourquoi hurles-tu ainsi ?

Ismael : je déteste les chats ! Je les déteste !

Pourquoi ?

Ismael : la souris morte dans les cacahuètes, tu te souviens ?

Très bien, ça m'avait fait beaucoup rire, d'ailleurs !

Ismael : eh bien là, elle a été remplacée par un rat mort, et il a déménagé dans la BAIGNOIRE !

Hahahahaha, morte de rire ! Faut que je félicite les chats plus souvent, moi !

 

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Ismael : allez Becca, rejoins papa !

Oui, allez ! Oh, elle sait pratiquement marcher, là, c'est bon.

Rebecca : non, pas bon ! Moi, tombe enco' ! Et papa dit que ze pou'suiv'ai les chats quand sau'ai ma'cher !

Tu perds pas le nord Ismael !

Ismael : que veux-tu, si je veux que Becca prenne le bon chemin...

Je vois...

 

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Que me vaut cet air béat et ahuri ! T'as l'air d'avoir retrouvé l'envie de travailler, en tout cas, c'est bien !

Eyleen : c'est même plus que bien ! Je suis enfin Fashionista !

C'est l'échelon neuf, ça ?

Eyleen : évidemment ! C'est super, je pète la joie !

Oui, c'est génial ! Plus qu'un échelon à passer, et ton plus grand rêve se verra réalisé. Ce sera merveilleux !

 

Image (11)

Des progrès ?

Ismael : beaucoup ! Elle sait presque courir.

Rebecca : mais ze tombe...

C'est pas grave, ma chérie, ça arrive à tout le monde !

Ismael : je vais la renommer terreur des chats.

C'est toujours pas passé cette histoire de chats ?

Ismael : non ! Cannelle va m'entendre !

Tu sais que c'est peut-être Müesli, aussi ?

Ismael : n'importe quoi ! Müesli est trop sage pour faire quelque chose d'aussi fourbe !

Un rat mort dans la baignoire quand même... Hahahaha !

 

Image (12)

Rebecca : maman ! T'es là !

Eyleen : oui, je suis rentrée, chérie. Et on va gagner encore plus de sous, désormais !

Rebecca : sous ? T'op bien !

Ralala, sacrée Eyleen. Becca va devenir cupide prématurément, à cause d'elle. Bravo !

 


Image (13)

Hey ! Ismael ! Bien dormi ?

Ismael : mouais... Je me suis réveillé en sueur vers trois heures du matin, j'ai fait un cauchemar. J'ai dû aller me doucher. J'espère qu'Eyleen ne m'a pas entendu.

Je ne pense pas, non. D'après ses ressentis, elle dort comme un loir depuis hier soir, pas de souci. Mais de quoi as-tu cauchemardé ?

Ismael : c'était assez bizarre... Ça mêlait la vieille sorcière qui m'a enfermé dans mon ancienne lampe il y a plusieurs siècle...

Comme tu le soulignes, c'était il y a très longtemps. Elle est sans doute morte. En plus, Showtime n'est pas près de revenir ! Donc ne te fais pas de bile à ce sujet.

Ismael : si tu me laissais finir aussi... Et j'ai rêvé que dans mon ancienne lampe, donc, il y avait une marre remplie de rats morts... Brrr...

À faire froid dans le dos, en effet ! Je ne pensais pas que les rats auraient autant d'effet sur toi ! C'est à noter...

 

Image (14)

Bonjour Becca ! Bien dormi ma puce ?

Rebecca : voui ! Z'ai 'êvé que ze savais cou'i' pa'tout et que z'explo'ais le za'din !

C'est un beau rêve pour une petite fille comme toi ! Plus joyeux que celui de ton père, en tout cas.

Rebecca : mais m'ennuie... Quand ze so' ?

Ton papa arrive, ne t'inquiète pas.

 

Image (15)

Ismael : ma petite chérie ! Bien dormi ?

Rebecca : voui ! Papa !

Elle a fait un rêve ! Je pense que son apprentissage de la marche (ou de la course, remarque, avec Ismael on ne sait pas) lui est monté au cerveau... C'est tout à fait subjectif, hein.

Ismael : pfff, n'importe quoi. Elle dit n'importe quoi, Lehanna, hein ma puce ?

Rebecca : nan ! Lehanna, zentille !

Héhé, on a la classe ou on l'a pas !

 

Image (16)

Bonjour, ma chère fondatrice ! Bien dormi ?

Eyleen : comme une masse ! J'ai fait un rêve... hum... délicieux...

C'était la nuit des rêves, dites-moi... Pourtant, la pleine lune n'existe pas, dans mon jeu... En quoi consistait-il ?

Eyleen : c'est flou, mais... J'avais l'impression de flotter... Avec des habits et des salades diètes. Non, franchement, c'était super.

Toi aussi, le gâteau te mine, et la promotion t'a vraiment réjouie !

Eyleen : c'est pas peu de le dire !

 

Image (17)

Nouveau lieu de dodo pour nos amis les chats. Ils feront de beaux rêves maintenant, vu que ça semble être la période des rêves et des cauchemars. Bien sûr, la niche pourra servir d'autre chose... Hum... Voir plus si affinités. Vous voyez le speech ?

 

Image (18)

Youhou ! Je vois autre chose que du gâteau à la cuisine !

Eyleen : yep, j'en avais vraiment ras-le-bol de ce gâteau d'anniversaire. Franchement, de la crème à gogo, merci mais non merci. Peuvent pas vendre des tartes aux pommes, plutôt ?

Tartes aux pommes pour les annif', j'en doute un peu ma belle. Tu te bercerais de douces illusions si tu te mettais à y croire.

Eyleen : moui...

En tout cas, c'est bien que tu t'y mettes. Parce qu'avec Ismael, tu n'es pas sortie !

Eyleen : je sais... C'est pour ça que je profite de mon week-end pour le faire. En plus, la dernière fois, il a ajouté du beurre. Du beurre dans les pancakes de ma mère !

Ah oui, en effet, quel scandale... Tu penseras à nettoyer le plan de travail, aussi ? Il est dégoûtant.

Eyleen : pas de souci !

 

Image (19)

Je crois qu'une autre crise de rire s'annonce.

Ismael : je désespère !

Que se passe-t-il cette fois ?

Ismael : ils ont renversé toute la litière... Ça pue dans toute la salle de bain, je te dis pas !

Bof, c'est moins drôle que je ne le pensais... C'est nul.

Ismael : arrête ! Et aide-moi, plutôt !

Mais que veux-tu que je fasse, Ismael ? Va nettoyer, c'est tout ce que je peux te dire ! Franchement, vive la névrose.

 

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Nos deux félins tourteraux... À force, leur relation s'améliore vitesse grand V !

Müesli & Cannelle : MIAOU !

J'ai comme l'impression qu'ils me crient à gorge déployée de dégager... Hum, j'ai tellement l'impression de me faire respecter, parfois...

 

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Béat-attitude, le retour ! Où cours-tu ainsi, mon cher ?

Ismael : je vais au parc, user des cordes de ma guitare pour montrer mon talent au monde entier !

Hum hum... Monde entier, s'teuplaît, faudrait déjà qu'il y ait quelqu'un au parc. Pas comme la dernière fois à la piscine, tu te souviens ?

Ismael : oui, bon, ça va... Je vais jouer un peu, même si je vois personne, tant pis. J'en peux plus de rester enfermé à longueur de temps dans cette baraque !

Comment il parle, hé ! La « baraque », comme tu dis, c'est moi qui l'ai construite, oké ? Alors tu te calmes.

Ismael : oui madame...

Je préfère ça. Même si j'aime moyennement cette ironie que je perçois dans ta voix.

 

Image (22)

Héhé, ils ont trouvé leur joujou. Et ils en font plutôt bon escient je dois dire ! Tendons l'oreille...

*Cacophonie de « miaou », que je ne détaillerai pas car inintéressante.*

Oui, bon, bref, c'est l'éclate totale, quoi !

 

Image (23)

Eyleen : mpff, toilettes bouchées... CHÉRIIIIIII ?

Laisse tomber, il est au parc. Même avec la meilleure volonté du monde, il ne t'entendra pas.

Eyleen : pigé, je le fais toute seule... La plaie !

Eh oui, c'est la vie ! C'pas comme si tu le faisais très souvent, en plus.

Eyleen : toi, la ferme.

J'vous jure, son caractère s'améliore de jour en jour.

 

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Ismael : ♪ « Il pleut, il pleut, bergèèèèè-reuh ! Rentr-euh tes blancs, moutoooooons ! » ♪

C'est censé attirer du monde et ramener de l'argent, ça ?

Ismael : *chuchote entre deux couplets* Eh bien, oui, pourquoi pas ?

Mais enfin, Ismael, c'est une comptine pour enfant ! Je comprends que Becca aime, mais en général, les promeneurs qui sont au parc sont plus âgés qu'elle !

Ismael : *chuchote entre deux couplets* Mais si, mais si. Tu vas voir...

Mais qu'il est con.

 

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Rebecca : la la la... ♪

Bon, elle chante comment dire... Légèrement moins bien que son père. Même si ce dernier en est resté au stade maternelle.

Rebecca : ze ssante pour Chocco !

Mouais, lâche ça de suite ! Ta poupée maléfique, là, elle me dit rien...

Rebecca : Chocco, l'est super !

C'est ça, c'est ça... L'innocence de la jeunesse...

 

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Ah, bah enfin ! Tu te composes un public !

Ismael : ♪ « Hey Jude ! Don't make it baaaad... Take saad sooooong, and make it bet-teeeer... »

En même temps, ce qu'il chante est légèrement plus évolué que tout à l'heure. Je dis ça, je dis rien...

Ismael : *chuchote entre deux couplets* La ferme !

Dis donc, la politesse étouffe les Harpburn aujourd'hui !

 

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Eyleen : alors, huuum... « Plateforme blog stylisme », ça pète, ça, comme recherche ?

Classique, j'ai envie de dire. Sinon tu peux prendre Canalblog, c'est là où vous êtes exposés. Ou Tumblr, si tu veux faire type catalogue, c'est parfait !

Eyleen : je sais pas...

T'utilises quoi comme moteur de recherche ?

Eyleen : Simgle.

Connais pas, je peux pas te dire s'il est fiable.

Eyleen : bon, je trouve cette fichue plateforme, et ensuite je cherche comment je peux faire ma pub.

Finalement, ce sera un blog perso ou professionnel ?

Eyleen : professionnel, ils sont d'accord. Et comme ça, il y aura toujours quelqu'un pour prendre la relève.

Hum, joyeux tout ça.

 

Image (28)

Rebecca : Chocco, Chocco, Chocco... ♪

Repose-le je te dis !

Rebecca : nan ! Veux pas ! Chocco, l'est trop bien !

Mais ! J'ai pas confiance en sa petite boule lumineuse, là ! Si jamais c'était une caméra cachée pour nous espionner ?

Rebecca : n'impo'te quoi ! Chocco, pas messant !

 

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Ismael : allez, salade pour ma chérie !

Que c'est attentionné !

Ismael : que veux-tu... C'est le seule plat que je suis sûr de ne pas faire cramer...

Sage décision. Pourquoi cet élan soudain d'attention, alors que ça fait des jours qu'elle réclame un vrai plat ?

Ismael : même moi je commence à avoir du mal à supporter le gâteau. Trop lourd...

Ok, alors tu ne le fais que par intérêt ?

Ismael : quoi ? Du tout !

 

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Ce soir, tu as de la salade d'automne !

Eyleen : cool ! Dis à Ismael d'y aller mollo sur l'huile, par contre. Tel que je le connais...

Compris.
ISMAEL ! PAS TROP D'HUILE, VEUX-TU ?

Eyleen : tu pouvais tout aussi bien aller le voir, tu sais ?

Pas faux. Mais concentre-toi sur ta toile.

Eyleen : oui... C'est pour une opportunité, j'espère que ça vaut le coup.

D'ailleurs, complètement hors-sujet, mais je ne savais pas que tu avais des reflets blonds !

Eyleen : ça doit être l'effet du soleil...

Ah oui, c'est vrai. Soleil éternel à Sunset... Y'en a qu'ont de la chance quand même.

 

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Tu m'as entendue, Ismael ? Pas trop d'huile.

Ismael : difficile de te rater quand tu hurles comme ça.

Même pas drôle. Cannelle à l'air de guetter un morceau à grignoter !

Cannelle : miaou !

Je pense avoir bien deviné.

Ismael : même pas en rêve ! Si c'est pour ensuite avoir droit à des souris, des rats et une litière renversée...

Qu'il est rancunier !

 

Image (32)

Ismael : cette cage pue la mort ! Elle n'est jamais nettoyée ou quoi ?

... Non. Vu que c'est toujours toi qui t'en occupes.

Ismael : mouais... Nul comme excuse.

C'pas une excuse, c'est la vérité véridique.

Ismael : et arrête ton délire, j'ai mal à la tête.

Super. Même plus le droit de parler ici. Qu'est-ce que je m'amuse ! C'est fou ça.

 

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Ismael : une télé !

Et oui, grâce à ma générosité suprême...

Ismael : fais gaffe aux chevilles, hein !

Pas de souci, elles vont très bien mes chevilles. Par contre, toi, je croyais que tu avais mal à la tête.

Ismael : ... ...

Oui ? J'écoute ?

Ismael : j'ai pris un Doliprane.

Mouais. Dis plutôt que l'attrait de la télé est plus fort que tout... Ton cerveau va finir par être comme de la bouillie de légumes. C'est juste pour te prévenir.

Ismael : n'importe quoi, tu débloques, Lehanna !

 

Image (34)

*Dring, dring*

Quelques accorts sympa...

Ismael : ♪ « Il pleut, il pleut... »

Pitiéééé, non ! C'était très bien les accorts sans les paroles.

Ismael : mais c'est pas drôle, de jouer sans chanter.

Ou trouve une autre chanson, mais pitié, pas Il pleut bergère !

Ismael : ok, alors, euh... Je sais !

*Dring, dring*

Ça aussi c'est sympa !

Ismael : ♪ « Une souris veeert-euh, qui courait dans l'heeeerb-euh » ♪

Mon Dieu, ayez pitié de ma pauvre personne.

 

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Cannelle qui se défoule...

Cannelle : MIAOU !

Mais qu'est-ce que ce pauvre journal t'a fait, sérieux ? Rien ? Ok.
Ça devient grave. Je crois qu'Ismael a raison : je débloque. Je me réponds à moi-même. On dirait Gollum et Sméagol, dans Le Seigneur des Anneaux.

 

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L'ambiance a l'air torride entre eux-deux. Mon investissement dans la niche était un bon boost dans leur relation.

Cannelle : miaou.

Müesli : miaou...

Dialogue de chats. D'ailleurs, rien à voir avec le dialogue, ils sont qualifiés de « partenaires » dans le panneau de relation. Je ne savais pas que les chats avaient des partenaires fixes... Je me coucherais moins bête ce soir.

 

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Ça avance pas mal par ici !

Eyleen : oui, je suis de plus en plus bonne en dessin et en peinture.

La modestie t'étouffe...

Eyleen : je constate une vérité véridique...

AH ! AHA ! Je ne suis pas la seule à le dire !

Eyleen : tu débloques, Lehanna. Tu devrais aller te reposer.

Oui... Je crois que je vais faire ça.

 

Image (38)

Rebecca : *pleure* Veux pas do'mi' !

Si, ma chérie, il faut dormir ! Comme ça tu deviendras aussi forte que papa et aussi belle que maman.

Eyleen & Ismael : tiens tiens, répète pour voir ?

Euh... enfin bref, dors, Becca. Fais de beaux rêves.

Rebecca : nan !

 

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Tu as l'air heureuse...

Eyleen : tu penses ! De la salade ! Alléluia !

Je n'aurais pas dit mieux...

Eyleen : et...

Oui ?

Eyleen : non, en fait, rien.

Dis ! S'teuplaît !

Eyleen : ça te concerne pas...

Ok, en fait je veux pas savoir.

 

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Allez, dors bien, ma belle. Tu rêveras peut-être encore une fois de fringues !

Eyleen : gné ! C'est pas de ma faute si je l'attendais depuis la Saint Glinglin cette promo !

Mouais... Fais de beaux rêves quand même.
...

Au fait, il est une heure du mat' ! Et Ismael qui n'est pas encore au lit... Cette bonne humeur, au repas... Pfff, tout s'explique...

Eyleen : bonne nuit à toi aussi Lehanna...

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5 avril 2013

Chapitre 11 - Ou l'Art de ne plus être motivée

- Chapitre 11 -
Ou l'Art de ne plus être motivée

 

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Canelle continue sa quête de non-destruction mais... elle ne veut pas faire de bébés avec Müesli. Enfin plutôt, je ne sais pas comment faire.

Canelle : miaou ?

Continue de t'acharner sur ce pauvre poteau, toi.

 

Screenshot-44

Je vois que les chats, qu'ils soient femelle ou mâle, n'apprenne pas à se lever à une heure décente.
Tiens, d'ailleurs ça me fait penser que ni Ismael ni Eyleen ne se sont levés cette nuit pour s'occuper de Becca, qui commence à faire ses nuits. Y'a du progrès !

 

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Noooon ! Ne mange pas cette pauvre bête, elle est trop mignonne !

Canelle : miaaaaaou...

Bon, par contre, je m'éloigne moi. Ces poils hérissés et ce dos rond me font... comment dire... peur ?

 

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Ismael : *bâille* J'ai merveilleusement bien dormi !

Ah bon ? Il y a eu quoi de particulier ?

Ismael : ça fait des mois que je n'ai pas eu une nuit complète !

Ah, oui ! Je m'en faisais la réflexion, tout à l'heure, en voyant les chats seuls en pleine nuit.

Ismael : tu sais ce qui nous ferait encore plus dormir ?

Quoi donc, cher ami ?

Ismael : un nouveau lit tout moelleux.

Mmmh... Pour plus tard le nouveau lit tout moelleux. Vous n'avez pas tout à fait l'argent pour, pour l'instant je travaille à la décoration de votre maison.

 

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Mais... mais... C'est pas des pancakes qu'il faut cuisiner, Eyleen veut un plat pour le soir !

Ismael : ah bon ? Elle ne m'a pas dit.

Enfin, tu es assez intelligent pour comprendre qu'une part de gâteau à la crème et de la soupe en boîte ne font pas le bonheur d'une femme qui fait régime !

Ismael : pas faux... J'y penserai (quand j'en aurai le temps). De toute façon, à cette heure, je ne peux pas cuisiner autre chose que des pancakes et des gauffres.

Ah oui. En plus je l'avais dit à Eyleen. Suis-je bête.

Ismael : oui.

Merci. Vraiment. C'est rassurant.

 

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Eyleen : j'ai la flemme d'aller bosser...

Ben alors, tu ne souhaites plus atteindre le sommet de ta carrière de styliste ?

Eyleen : si, bien sûr, mais je n'arrive pas à passer à l'échelon 9, je n'arrive pas à obtenir ma future promotion... En plus je n'ai plus d'inspiration, et les clients ne sont plus super contents de mes services... J'suis plus motivée là...

Allez, ma chérie, courage ! Tu vas voir, ça va revenir. Ne t'inquiète pas ! (Ouhlà, je sens la crise existentielle à plein nez, moi...)

 

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Ismael : allez ma chérie, on t'apprend à marcher, maintenant que tu sais à peu près parler !

Rebecca : 'vais ma'cher comme une g'ande !

Oui mon lutin, comme une grande ! Par contre Ismael, tu vas souffrir ! Il paraît que ça fait mal au dos d'apprendre à faire marcher un bambin...

Ismael : mais non ! Et puis c'est un bien piètre sacrifice, je donnerai tout pour cette petite bouille bleue.

Je n'en doutais pas un seul instant !

 

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Ismael : mais ! Qu'est-ce que tu as à me montrer en train de... déféquer ?

Quel vocabulaire ! Sache qu'à la base ce n'est pas toi que je voulais prendre en photo, ne te prends pas pour le centre du monde. Je voulais prendre le papier toilette rose.

Ismael : oui, bien sûr...

Exactement ! Mais comme tu étais sur les toilettes, j'en ai profité...

 

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Rebecca : ah miam miam...

Mais non, Becca chérie, ne mange pas le bâton, c'est pas bon !

Rebecca : si, bon le bâton !

Non ! Il sert à jouer de la musique.

Rebecca : musique comme ♪ la la la ♪ ?

Oui !

Rebecca : musique ! La la la ! ♪

 

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Ah non, ma belle, tu es un peu petite pour regarder par la fenêtre !

Canelle : miaou...

Ou alors si tu y tiens, tu peux sauter sur le micro-appuis de fenêtre, mais ça risque de ne pas être des plus confortable...

 

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Bonjour ma belle !

Eyleen : salut...

Tu es rentrée tôt aujourd'hui... ça ne va pas ?

Eyleen : si mais... j'ai eu un gros coup de blues, aujourd'hui...

Bah, ne t'inquiète pas. Une bonne nuit de sommeil et ça ira comme sur des roulettes !

 

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Müesli pêche... On aura peut-être un beau poisson !

Müesli : mi... a... ou...

Bon, il est concentré, on ne va pas le déranger... Bah oui, quoi, moi j'ai peur des chats qui chassent...

 

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Ismael : toilettes... de merde !

J'ai l'impression d'entendre Eyleen là !

Ismael : et tu es SÛRE que tu ne veux pas nous payer des toilettes de meilleure qualité ?

Sûre ! Pas avant que j'ai fait toute la déco du bas et que j'ai commencé l'étage...

Ismael : bon, ok...

Et notez le savon couleur lavande que j'ai installé pour l'hygiène des mains de mes chers Harpburn.

 

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Eyleen : allez ma chérie, fais moi un beau gros caca !

Hum... tu es sûre ? Elle risque de te prendre au mot, tu sais ?

Rebecca : oui maman !

Je sens l'odeur d'ici...

Eyleen : pouah !

Rebecca : be'k, be'k ! Hihi !

 

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Rebecca : fini !

Eyleen : malheureusement... Quand je disais gros je disais pas forcément odorant !

Rebecca : odo'ant ?

Eyleen : qui pue, ma belle !

Rebecca : qui pue, qui pue !

Eyleen ! Tu lui donnes des mauvaises habitudes de language ! On ne dit pas “qui pue”, ma belle, mais “qui sent mauvais”.

Rebecca : qui pue !

Pfff. Bravo, vraiment.

 

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Eyleen : c'est vraiment... dégoûtant.

Je sais, je sais. C'est la dure réalité de la vie.

Eyleen : un si petit bout faire des... machins pareils ? Impossible !

Possible, comme tu le vois. Ismael le fait tous les jours...

Eyleen : qu'il est courageux, mon homme !

 

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Ismael : *blong* Je vais jouer Hey Jude !

Eyleen : oh non, tu ne pourrais pas faire Imagine, d'abord ?

Ismael : bon, ok, mais seulement pour toi, mon coeur.

Eyleen : merci ! C'est ma chanson préférée, elle représente tellement pour moi !

Ismael : après je jouerai Count on Me de Bruno Mars, ma chanson à moi.

Mes artistes en herbe ont tellement bon goût...

 

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Eyleen : encore du gâteau à la crème... Je vais exploser si ça continue !

Dès qu'Ismael a du temps, je lui fais faire une salade !

Eyleen : merci, parce que là je n'en peux plus !

Je comprends, c'est écoeurant à la fin, le gâteau... Surtout à la crème !

 

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Eyleen : allez ma chérie, on mange et dodo.

Rebecca : veux pas manger !

Eyleen : si, il faut manger pour devenir une grande fille en pleine santé !

Rebecca : alo' maman mange ave' moi !

Eyleen : j'ai déjà mangé ma chérie...

Allez Becca, il faut bien manger pour être en super forme !

 

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Quelle tête mon chou !

Ismael : la maison est tellement sale !

Euh... ?

Ismael : la cuisinière, l'évier, les toilettes, la baignoire et la litière... Oui, je pense qu'on peut dire qu'elle est crade !

Demain tu sais ce qui t'attend ?

Ismael : ... oui ?

Nettoyage en règle de tous les recoins sales !

Ismael : c'est là que mes pouvoirs de génie me manquent...

 

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La nuit tombe sur la maisonnette de Sunset. Quels mystères nous réserve la nuit ?
Chers lecteurs, vous ne le saurez jamais car je ne quitterai jamais la maison pour aller voir ses alentours... Mouhahaha...

 


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Müesli : *slurp slurp* Miaou... *gratte gratte*

Qu'il est souple ce chat. Et propre aussi. Trop fort.

 

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Ils ont trouvé leur cadeau ! Ils vont pouvoir se cacher et suprendre Eyleen et Ismael ! Trop cool !

Müesli : miaou miou !

 

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Bonne nuit ?

Eyleen : moui, ça va...

Motivée ?

Eyleen : un peu plus qu'hier mais c'est pas encore la joie...

Bon, va t'occuper de ta fille, elle te réclame.

 

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Rebecca : maman !

Eyleen : Becca ! Tu as bien dormi ?

Rebecca : oui ! Bon dodo !

Eyleen : maman va te changer, sinon tu vas encore rester en pyjama toute la journée.

Sage initiative.

Rebecca : 'ai une 'obe ?

Eyleen : oui, ton habit c'est une robe, chérie.

 

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Et toi mon chou, bien dormi ?

Ismael : ouaip, nickel. Par contre j'ai l'impression qu'Eyleen, c'est pas la joie en ce moment.

Dans le mille. Elle est un peu déprimée et a du mal avec son boulot.

Ismael : oh, elle m'en a pas parlé...

Tu devrais prendre un peu de temps pour lui en parler. Je sais qu'elle est prise car elle reste tard au boulot mais je pense que ça pourrait l'aider.

Ismael : oui, tu as raison... Tu lui remontes le moral en attendant ?

T'inquiète pas coco, je m'en occupe.

 

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Je vous présente le nouvel hamster de la famille, j'ai nommé Canaille !

Canaille : ...

Bon, par contre la conversation avec cette bêbête ne va pas être très passionante...

 

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Gros plan sur le petit sachet qui comprend les déchets de Becca...

Ismael : et zoomer encore plus, tu pouvais ?

Non, malheureusement. En tout cas pas de la position de laquelle j'étais partie.

Ismael : pourquoi tu montres ça ?

Je sais pas trop à vrai dire... Mais à chaque fois que je vois cette chose j'ai l'impression de sentir la mollesse et la chaleur de la chose... C'est assez étrange.

Ismael : hum... c'est toi l'étrange. À ce niveau je ne peux plus rien pour toi.

 

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Ismael : allez ma chérie, courage ! Trouve ton équilibre, et après c'est facile !

Rebecca : non, 'est pas fa'ile !

Ismael : mais si, Becca ! Un pied devant, un autre pied devant. Un pied devant, un autre pied devant. Rien de plus simple !

Mais oui, voyons, à peu près aussi facile que d'apprendre à dire les deux syllabes de “papa”, n'est-ce pas ?

 

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Boum badaboum !

Rebecca : *sanglote* 'veux plus...

Ismael : mais si, ma chérie, tu vas y arriver ! Puis tu vas avoir pleins de bleus sur les fesses et tu pourras dire que tu es une combattante !

Elle peut pas avoir des bleus, elle est déjà bleue...

Ismael : ha, ha, ha. Je suis tordu de rire.

 

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Eyleen : ... et donc voilà mon dernier relooking.

La cliente : je vois...

Eyleen : vous pouvez voir que j'ai atteint un niveau hautement professionel. D'ailleurs ma réputation ne trompe pas. Vous serez très satisfaite de mes services.

La cliente : très bien, je vois bien que vous êtes douée. Cependant, en quoi pourrez-vous améliorer ma garde-robe ?

Eyleen : pour commencer, raviver les couleurs de vos habits. Vous vous noyez dans le noir, vous vous fondez dans la masse, résultat des courses : personne ne vous remarque ! Je pourrai aussi vous faire porter quelques bijoux et vous apprendre à vous approprier LE détail, détail qui changera tout. La manière dont VOUS vous voyez, ainsi que la façon dont les gens vous voient. Car n'oubliez jamais que c'est d'abord vous que les gens voient, vous et votre apparence, et qu'il est important d'en prendre soin !

Dis donc, elle a une sacrée éloquence au travail, et de sacrés arguments aussi. Je suis bluffée !

 

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La cliente : ce que vous dites est extraordinaire, je sens que ça vient du coeur et vous m'avez touchée ! Cette vision de la mode est encore inconnue pour moi, j'aimerai beaucoup que vous me montriez !

Eyleen : pas de souci ! Quel est votre créneau horaire ? Pour ma part, je peux vous recevoir ce soir ou demain.

La cliente : demain matin, est-ce possible ?

Eyleen : disons... demain 11H ?

La cliente : parfait !

Eyleen : je vous dis à demain alors !

Peut-être que ce succès auprès de cette cliente va la rebooster ?

 

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Rebecca : beuh... 'Aime pas !

Mais si Becca, c'est très bon, plein de céréales, de vitamines, de fibres...

Rebecca : nan ! Pas faim !

Bon, en même temps, c'est vrai que c'est pas super appétissant... Je veux que tu manges deux ou trois cuillères, après je t'autorise à pousser ton assiette par-terre et à demander un biberon.

Rebecca : oui ! Un bib'on !

 

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Ismael : ma chérie ! T'as bien mangé ton bib' ?

Rebecca : bib'on 'est bon !

Ismael : dis... j'ai retrouvé son assiette de céréales par terre, Lehanna...

... Il faut ce qu'il faut, hein...

Ismael : ... je m'en doutais.

 

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Ça va, pas trop peinarde ?

Eyleen : je repense à cet entretien... La femme avait l'air tellement fascinée par ce que je disais !

Je trouve aussi !

Eyleen : c'est des clients comme ça que j'aimerai tout le temps avoir... Malheureusement, dans la plupart des cas, ce sont des crétins qui pensent que plus rien ne leur résistera une fois qu'ils sont relookés... Quels crétins ! La mode, c'est bien plus qu'un capital séduction, c'est une histoire, une passion, un art ! Elle avait l'air de le comprendre, elle !

Explique-leur, alors ! Et s'il ne t'écoutent pas, débrouille-toi pour leur faire passer l'info ! Par des affiches, un blog...

Eyleen : oui ! Un blog, c'est une super idée ! Je vais en parler au boulot pour savoir s'ils veulent un blog pour l'agence, sinon ça sera un blog personnel !

Exactement !

Eyleen : je vais bien me renseigner, avant... Et je le rédigerai de la maison, sur le nouvel ordinateur...

Bonne idée ! Je trouve ce projet super, quand il sera abouti, ça sera du tonnerre !

 

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Je comprends pourquoi les chats se lèvent en pleine nuit... Si à 20H30 ils sont déjà couchés...

 

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Bonne nuit ma belle !

Eyleen : bonne nuit ! Grâce à toi, je repars du bon pied, et je vais faire des rêves de blog toute la nuit !

C'est cool ! Je vois que tu as retrouvé ta motivation !

5 avril 2013

Chapitre 10 - Ou l'Art de relooker des vampires

- Chapitre 10 -
Ou l'Art de relooker des vampires

 

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Wow quelle pose classe ! Et ce poisson...

Eyleen : c'est bon, Lehanna, te fous pas de moi, s'il-te-plaît...

Bon, ok, mais avoue que c'est intriguant, ce que tu... fais. Tu fais quoi, au juste ?

Eyleen : je réfléchis à une nouvelle campagne publicitaire pour vendre de nouveaux habits. Comme c'est pour avril je me suis dit que sur le thème du poisson d'avril, ça serait une bonne idée.

D'accord ! Effectivement, c'est une bonne idée. Au passage, j'aime beaucoup ton nouveau look !

Eyleen : merci, je le préfère largement à celui d'avant !

 

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Coucou toi !

Ismael : coucou ?...

Ben qu'est-ce tu as mon coco ?

Ismael : je me sens tout bizarre... Comme si j'avais perdu ma puissance de génie...

Ah ! ça ! Hum... je vais l'expliquer tout de suite à Eyleen...

Ismael : d'accord...

Tu n'auras qu'à écouter !

 

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Bon, Eyleen (et Ismael si tu m'écoutes), j'ai quelques petites choses à vous expliquer et à mettre au point avec vous.

Eyleen : j'ai peur...

Tu n'as pas à avoir peur... Pour toi c'est tout bénèf'.

Eyleen : je t'écoute alors.

Très bien. Ismael, étant ancien génie, avait une vie... deux fois plus longue que la tienne.

Eyleen : quoi ?! Mais c'est impossible, c'est pas juste, je vais être une vieille croûte avant qu'il ne vieillisse, ça ne va pas !

Oh ! Du calme, princesse. J'ai dit "avait". Si tu me laisses pas finir tu sauras jamais.

Eyleen : d'accord...

Bon. On comptait (enfin, je comptais plutôt) te le dire lors de ton anniversaire. Mais à ce moment là j'avais pris une grande décision, ce qui explique mon silence : j'ai décidé de désinstaller Showtime, et je l'ai fait entre le chapitre 9, et le chapitre 10 !

Ismael : ceci explique cela... tu aurais pu m'en parler quand même !

Eyleen : donc il n'a plus que quelques jours d'écart avec moi ?

Exactement !

Eyleen : mais Becca ?

Elle avait les caractéristiques de génie de son père, mais maintenant ça n'est plus qu'une enfant bleue ordinaire.

Eyleen : eh bien ! Tout est bien qui finit bien !

Ismael : à qui le dis-tu !

Eyleen : tu avais raison Lehanna : c'est tout bénèf' pour moi !

Cool ! (Je croyais qu'elle allait piquer une crise monstre en apprenant qu'Ismael aurait pu vivre deux fois plus longtemps qu'elle... mais non ! Ouf !)

Eyleen : qu'est-ce que tu dis ?

Rien, rien... t'occupes.

 

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Ismael : allez mon bébé, mange bien, avec ça tu vas grandir et tu deviendras une grande fille !

Rebecca : 'ande ?

Toujours à répéter les dernières syllabes, elle.

Ismael : ouais...

Ça va, toi ?

Ismael : je suis un peu triste d'avoir perdu mon statut d'ancien génie, mais bon...

Bof, c'est pas bien grave. De toute façon mon jeu beuguait à cause de Showtime, je vous aurais perdus. Tu préfère quoi, avoir un statut d'humain standard, vivre à côté de ta fille et de ta copine et de m'avoir toujours sur votre dos, ou de finir à néant, perdu dans les limbes mystérieuses du beug ?

Ismael : vu comme ça... Je suis content de ta décision.

Voilà !

Rebecca : 'là ! Hihi !

Mange, toi !

 

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Bon, c'est bien, la nouvelle prend les bonnes habitudes : ne pas déchiqueter les canapés.

Canelle : miaou !

Ce miaou voudrait-il dire que tu voudrais bien le faire, espèce de peste ? Je te promets, si tu fais ça, jamais tu ne t'en remettras ! Parole de... moi !

 

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Ismael : allez, dors bien ma petite puce. Tu es fatiguée, après une bonne sieste ça ira mieux !

Rebecca : mi... eux ?

Hourra, elle fait des progrès en parlage !

Ismael : oui, Becca, mieux !

 

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Ismael : Canelle ! La p'tite nouvelle ! Tu es très mignonne, tu le sais !

Euh, Ismael, fais attention, je ne sais pas si les chats peuvent prendre la grosse tête, mais si tu continues ça risque d'arriver...

Ismael : maiiis non, hein petite Canelle ? Ça n'arrivera pas, n'est-ce pas ?

Canelle : miaouuu...

Bref, elle a fait ses griffes sur le griffoir.

Ismael : c'est vrai ? Mais c'est qu'elle est bien élevée la petite Canelle, hein ma petite Canelle ! C'est bien ma minou adorée...

Bon, quand tu as fini ton stupide “gagatage”, tu m'appelleras, ça m'écoeure.

 

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La vache, tu as fait de sacrés progrès !

Ismael : oh, je ne suis pas encore à un super niveau du sais...

Je sais mais quand même ! Ça change des premières fois où tu jouais !

Ismael : ah oui ? C'était comment avant ?

Comment te dire que c'était... plus que médiocre.

Ismael : merci pour ton tact !

Je ne suis pas là pour te ménager non plus !

 

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Voilà les portraits de la famille pour l'instant ! Il manque celui de Cannelle et de Becca quand elle sera jeune adulte.
En attendant, je sais pas trop où je pourrais les mettre (ils sont sur le côté du bureau pour le moment). Je voulais les empiler avec la fonction “monter-descendre” qu'il y a sur les tableau normalement mais sur les tableaux qu'Eyleen peint, je n'y arrive pas... Vous n'auriez pas une solution, vous ?

 

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Voilà un superbe tableau peint par Eyleen, le dernier en date.

Eyleen : oh, un compliment !

Ben oui, je vais pas toujours de rabaisser, non plus ! Celle-là alors...

Eyleen : je croyais, s'cuse-moi si t'es pas toujours sympa avec moi !

Mouais... Bref, je ne sais pas toi, mais moi je trouve que le jeu est dur quand même. Pour une toile pareil j'aurai au moin attribué le titre de “superbe toile”, et bien là, non, rien du tout.

 

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Du gâteau ? Le soir ?

Eyleen : il n'y a plus que ça dans le frigo, mais c'est hyper calorique et je culpabilise un max quand j'en mange...

Pourquoi tu ne cuisines rien ?

Eyleen : parce que j'ai le temps de cuisiner le matin, quand les seules recette disponibles sont... les pancakes et les gaufres de ma mère.

Ah. Effectivement, manger des gaufres le soir, c'est pas super non plus.

 

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Eyleen : eh ! Mais ça va pas la tête ! Je suis dans le bain !

Ah ? Tu vois que je te prends en photo ? Tu m'apprends un truc !

Eyleen : sache-le à la venir ! Enlève cette photo de suite !

Mais non ! On ne voit que ta tête, rien d'autre, t'en fais pas.

Eyleen : mouais... Sinon, quelle est la raison de cette brusque apparition ?

T'as des super-cernes en-dessous des yeux, et je voudrais pas que tu t'évanouisses de fatigue. Donc après le bain, dodo !

Eyleen : oui maman...

Et enlève cette ironie de ta voix !

 

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Brave fille va. Bon. Dormez bien les tourteraux.

 


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Rebecca : OUIIIIIIIIIIIN !

Elle a pas perdu de sa voix en devenant bambin cette petite !

Rebecca : FAIIIIIIIIIIIIIM ! OUIIIIIN !

Ismael : oui ma chérie, tu vas manger, calme-toi...

Estomac sur pattes, va !

 

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Elle a bien mangé ?

Ismael : *à Rebecca* Allez, pousse chérie, pousse ! *À moi* Oui, elle était vraiment affamée, la pauvre !

Rebcca : mmmffff... Pou' ! Mmff.

*Plouf !*

Bon, c'est tout à fait charmant par ici...

 

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Ne prends pas cette mine dégoûtée mon cher, ce n'est rien après tout !

Ismael : parle pour toi, ça pue, ce truc !

Hum, je ne commenterai point. Je ne saurai que te donner raison.

Ismael : voilà, donc j'ai le droit de prendre “cette mine dégoûtée” comme tu dis.

Vu sous cet angle...

 

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Ismael : allez, vrou, vrouuuu ! Tu es un avion, ma chérie !

Rebecca : vrou ! Hihi ! 'Vion !

Oui, un avion ! À propos, ne serait-il pas judicieux d'habiller cette pauvre chérie ?

Ismael : mais non, elle sort pas de la maison, c'est pas grave ! No stress !

Rebecca : 'ess ! Hihi !

Comme tu veux, hein !

 

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Mon Dieu, Eyleen !

Eyleen : quoi ?

Tu es toute marquée !

Eyleen : QUOI ???

Ben je sais pas, tu paraîs avoir pris dix ans en une nuit !

Eyleen : oh, mon Dieu. La salle de bains. Vite, la salle de bains ! Et enlève-moi cette horreur !

Hihi, non, certainement pas !

 

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Ah, bah c'est beaucoup mieux comme ça !

Eyleen : j'avais juste besoin de me débarbouiller !

D'accord ! Tu cours où comme ça ?

Eyleen : au travail !

Tu as décidé de mettre fin à ton congé parental ?

Eyleen : exactement ! Il faut bien que je finisse de monter dans ma carrière un jour !

 

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*Ting ting ting ! ♪*

Eh bien, ça s'améliore ici !

Rebecca : 'ore ! Hihi ! La la ! ♪

Bon, par contre, le chant, c'est toujours pas ça !

 

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Eyleen : mais enfin, monsieur, c'est quoi cette veste !

Le client : ... Ma veste de sport, pourquoi ?

Eyleen : mais c'est complètement dépassé !

Le client : madame ! Je ne vous permets pas de me parler sur ce ton !

Eyleen : vous avez fait appel à mes services, ou quoi ? Maintenant il faut assumer ! C'est pas de ma faute si votre veste ne se met plus depuis début du XXème siècle ! Mais ne vous inquiètez pas, je vais changer ça.

Bon courage, cocotte !

Eyleen : *chuchote* Mais qui m'a foutu un vampire, sérieux ! Il est né en 1850 !

Effectivement.

 

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*Ding dong !*

Eyleen : pfff... ça fait cinq minutes que je poireaute et c'est la troisième fois que je sonne !

Ces clients alors... 'Sont jamais là !

Eyleen : elle avait dit qu'elle m'attendrait devant la porte, en plus ! Mon oeil, ouais !

 

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La cliente : ah ! Vous voilà enfin !

Eyleen : bonjour à vous aussi...

La cliente : je voudrai que vous me changiez ce pull, tout le monde se moque de moi quand je le porte ! Et vite ! Je l'ai depuis 1700, je ne peux plus le voir en peinture !

Aimable, cette femme !

Eyleen : *chuchote* Mais qu'est-ce qui cloche pour que je tombe sur des vampires, sérieux ? *À voix haute* Oui, bien sûr, madame.

 

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Ismael : allez, on y est presque : “papa” !

Rebecca : pa... pa !

Ismael : plus vite : “papa” !

Rebecca : papa !

Oui, bravo ! Becca vient de dire son premier mot correctement !

 

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Ismael : allez, ma chérie, pas caca dans la couche, c'est sale !

Tout à fait d'accord. Répète après moi : “sale” !

Rebecca : sale !

Oh, je suis trop forte pour apprendre à parler aux bambins !

Ismael : trop injuste...

 

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C'est gros pour être une crotte de Becca, non ?

Ismael : c'est la litière...

Ah.

Ismael : pourquoi c'est toujours moi qui fais les trucs dégueus ?

Parce qu'Eyleen est au boulot peut-être ?

Ismael : ... pas faux.

 

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Tu dessines ?

Eyleen : oui, ça va beaucoup mieux depuis ma maternité !

Sûrement grâce à ton entraînement à la peinture...

Eyleen : oui, certainement. Roh, j'arrive pas à utiliser cette équerre, je comprends même pas pourquoi ils nous l'ont donnée !

 

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Ismael : allez, bonne nuit, chérie, fait de beaux rêves !

Rebecca : papa...

Maintenant faut qu'elle apprenne à dire maman.

Ismael : on verra ça demain. Bisous ma chérie.

 

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Tu inaugures l'ordinateur !

Ismael : je ne savais même pas qu'on en avait un, tu aurais pu le dire !

Je voulais voir combien de temps tu mettrais pour le découvrir. Je dois dire que tu m'as déçue, ça fait trois jours que je l'ai acheté !

Ismael : si tu ne nous dis rien, aussi...

 

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Eyleen : ouah, ça a changé ici ! Dehors aussi !

Tu aimes ?

Eyleen : c'est superbe, j'adore cette horloge géante !

Je suis contente que tu aimes !

 

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Dodo ma Becca !

Rebecca : dodo ?

Oui, il faut que tu dormes !

Rebecca : papa !

Non, papa mange, et papa fait dodo !

Rebecca : dodo !

 

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Eyleen : marre de la soupe en boîte, marre des trucs dégueus !

Ben...

Eyleen : quoi “ben” ? Demande à Ismael de faire la cuisine !

Il a déjà bien à faire avec les apprentissages de la petite...

Eyleen : mouais...

Allez, finis, et après, dodo.

 

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Alors, les adultes qui dorment, check. Becca qui dors, check. Les chats qui dorment, check. Parfait.
Découvertes du jour : Ismael ronfle, et les chats dorment dans des positions bizarres. Super.

1 avril 2013

Chapitre 9 - Ou l'Art de faire un merveilleux cadeau

- Chapitre 9 -
Ou l'Art de faire de merveilleux cadeaux

 

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Hihi ! Tu fais une de ces têtes ! Tu devrais te voir !

Eyleen : veux pas...

Moh, c'est bon, tu ne vas pas mourir... Tu deviens adulte, c'est tout !

Eyleen : quand même, j'aurai certainement des rides !

Mais non. Si tu veux on fait passer Becca avant. Mais après ça sera ton tour ! Mouhahaha !

Eyleen : pitiéééé...

 

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Eyleen : *souffle* Bon allez, courage, c'est d'abord Becca qui passe...

Ismael : c'est la fêêête !

Et c'est bientôt le temps des apprentissages, vous allez vous en modre les doiiiigts !

Tous en coeur : happy birthday to youuuu, Beccaaaa ! Happy birthday to youuuu, Beccaaaa !

Allez Eyleen, fais un voeu à la place de ta fille, qui lui souhaite prospérité, amour, joie...

Eyleen : hum... je fais le voeu... que sa mère n'ai pas de ride lors de son très prochain anniversaire !

Elle changera jamais !

 

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Courage et boule de gomme...

Eyleen : elle existe cette expression ?

Non, normalement c'est mystère et boule de gomme, mais j'avais envie de changer... Allez, tu n'y échapperas pas de toute façon, gnark !

Eyleen : quand il le faut vraiment...

Ismael : allez, courage ma chérie ! Tu resteras jeune jusqu'à la fin de ta vie, ça n'est pas un petit anniversaire qui va te bloquer !

Moh, qu'il est gentil, si ça c'est pas de l'amour !

 

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Ah, la peau de la petite a défonci, je suis satisfaite ! Yeux de maman, cheveux de papa, c'est super tout ça ! Bon, par contre pour les traits j'ai toujours été nulle pour repérer ça donc on attendra l'enfance (ou même l'adolescence...).

Rebecca : 'fance ?

Hum, il y a encore des progrès à faire en langue, Becca chérie.

 

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Yeah ! Mais t'es toute belle, tu t'inquiétais pour rien, vraiment !

Eyleen : c'est vrai ?

Absolument ! Tu as changé de look ?

Eyleen : oui, mais je ne sais pas si je vais le garder très longtemps...

En tout cas, les cheveux courts changent ton visage !

Ismael : ma chérie, tu es belle comme à tes 20 ans !

 

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Ismael ! Tu fugues devant la vieillesse de ta copine ?

Ismael : chuuuut, mais tu vas la vexer, t'es folle ou quoi ?

Roh ça va hein ! Bon, plus sérieusement, tu vas où ?

Ismael : je vais réserver au restaurant pour marquer le coup. Et après j'ai réservé une petite surprise à Eyleen...

Ah bon, c'est quoi ?

Ismael : rien, tu verras ce soir... Par contre on a assez de sous pour payer un baby-sitter ?

Pas de souci mon coco !

 

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J'ai fait une chambre pour Becca (enfin !) dans ses tons favoris, le rose.

Eyleen : fantastique, elle ne dormira plus dans le salon !

Tiens, tu écoutais ce que je disais, toi ? Bref, j'aime à peu près ce que j'ai fait mais les couleurs du sol, pas trop trop... Je ne sais pas, j'aime pas cette nuance de rose... J'espère qu'elle, si ! T'façon elle gardera pas cette moquette toute sa vie...

Eyleen : encore heureux !

 

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Et là, j'ai fait un renfoncement pour casser la monotonie de la chambre. Actuellement il n'y a que le coffre à jouets, mais quand elle grandira j'y mettrai un bureau.

Eyleen : wow, tu vas un peu vite en besogne, tu ne trouves pas ? Elle a encore tout son temps pour grandir !

Moui, pas faux, mais j'ai hâte de la voir ado, c'est la période que je préfère ! Toujours à se rebeller et à en faire voir de toutes les couleurs aux parents, tout ce que j'aime...

Eyleen : tu ne serais pas un peu sadique envers nous ?

Moi ? Nooooon...

 

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Eyleen : bon, ces chiottes de merde commencent sérieusement à me gaver !

Oh, le vocabulaire ! Non mais oh ! Bref, t'as plus qu'à les déboucher...

Eyleen : c'est de la camelote ce truc !

Pas faux...

Eyleen : on pourrait pas en changer ? Histoire de ne pas les déboucher toute la semaine ?

Vous roulez pas sur l'or, tu sais.

Eyleen : donc ?

Non.

 

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Rebecca : la la la ! ♫ Hihi, agaaaa !

Ouch, Becca, mes oreilles !

Rebecca : 'cca ! Hihi !

Elle sait dire la moitié de son surnom, c'est déjà ça, non ?

Rebecca : la la la ! ♪ 'Cca !

Future virtuose en vue... Les débuts sont comment dire... chaotiques ?

 

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Ismael : ma chérie, ce soir c'est resto et soirée romantique !

C'était donc ça ! J'ai hâte de les espionner !

Ismael : Lehanna, tu fais ça et je te jure...

Ouiiii ?

Eyleen : mais... et Becca ?

Ismael : j'ai appelé une baby-sitter, elle a l'air charmante !

Eyleen : tu es sûr ?...

Ismael : écoute, mon amour, ça fait trop longtemps qu'on ne s'est pas pris du temps rien qu'à deux...

Euh, et moi ? Je serai là !

Ismael : ... en amoureux ! Non, tu ne seras pas là, Lehanna.

Eyleen : oui... oui, c'est vrai.

Ismael : et ça te fera oublier ton anniversaire, tes rides inexistantes, toussa toussa !

Eyleen : d'accord ! On part à quelle heure ?

Ismael : tout de suite, mon amour !

 

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Eh, ils sont sortis du resto !

Eyleen : c'était super bon ! Cette salade... Et cette déco ! C'est toi qui a réclamé dîner aux chandelles mon chou ?

Ismael : oui, ça t'a fait plaisir ?

Eyleen : tu penses, j'ai adoré ! Tu m'emmènes où après ?

Ismael : je veux te faire la surprise... Allez, direction le taxi !

Pfff, tu aurais au moins pu louer une limo, ç'aurait été plus romantique !

Ismael : ta gueule, Leha'. Ne gâche pas son plaisir !

 

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Mon Dieu, c'est magnifique ! Toutes ces lumières...

Eyleen : Ismael ! C'est ici qu'on va passer la soirée ?

Ismael : eh oui ! J'espère que j'en ai pas trop fait...

Eyleen : tu rigoles j'espère ! C'est super, merveilleux, fantastique ! Il fait super bon, c'est à la plage... et il y a un barbuc' !

Ismael : une Chamalow's party, ça te tente, mon coeur ?

Eyleen : un peu que ça me tente !

 

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Eyleen : la vache, j'en reviens pas ! Mmmh, délicieux ce Chamalow ! Tu as tout organisé tout seul ?

Ismael : absolument tout !

Malheureusement... je vous aurai dégoté une limo, si tu avais fait appel à moi !

Ismael : mais t'es pas censée être là toi !

Et siii !

Eyleen : puis de toute façon, c'est mieux que ça soit lui qui ait tout fait, au moins ça vient du coeur comme ça !

Bah, et avec moi, ça serait venu d'où à ton avis ?

 

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Bain de minuit ?

Ismael : oui, mais en maillot, vu que tu espionnes !

Mais-euh ! Vous dérangez pas pour moi !

Ismael : trop taaard ! On fera rien de pas catholique sur le saaable !

Pfff. Même pas drôles. (En fait j'ai essayé de les faire entrer tous nus dans l'eau mais ça marchait pas...)

Eyleen : la vache, elle est fraîche quand même ! On croirait pas vu la température...

En même temps, à 23H30...

 

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Eyleen : mon chéri... merci pour ce merveilleux moment... J'en avais besoin... on en avait besoin, tous les deux.

Ismael : chuuut, mon ange, ne dis rien, ne me remercie pas...

Eyleen : je t'aime...

Ismael : moi aussi. Moi aussi...

Sortez moi les mouchoirs, que je pleure !

Ismael : arrête d'être tout le temps ironique, regarde pas si t'aimes pas ce qu'on fait !

Moui...

Eyleen : oh, regarde, une étoile filante !

Ismael : je fais le voeu de passer le restant de ma vie avec toi !

Eyleen : oh ! Ismael ! Moi aussi !

Ismael : on regarde les étoiles ?

 

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Eyleen : et tu vois, là, cette étoile orangée ? C'est Vénus.

Ismael : elle est minuscule !

Eyleen : oui... *Dis, tu crois que les étoiles peuvent tomber du ciel ?

Ismael : non ma chérie... Sauf l'une d'entre elles. La plus belle de toutes. Celle qui est à côté de moi.*

*Snif* Bon, je m'en vais, ça devient tellement émouvant... Pis bon, on sait tous comment ça va se terminer, n'est-ce pas ?

 


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Ismael : ma chérie ! Tu as bien dormi sans papa et maman ?

Rebecca : 'pa ! 'Man !

Ismael : oui oui, Becca, bientôt tu sauras dire "papa" et "maman" !

En attendant elle a des progrès à faire !

 

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Coucou ma belle ! Tu as bien dormi ?

Eyleen : tu penses ! J'ai jamais aussi bien dormi de ma vie !

Je m'en doute bien. La soirée d'hier a dû te faire un bien fou !

Eyleen : c'est peu de le dire... J'avais besoin de reprendre confiance en moi et de me retrouver, avec Ismael.

Eh bien on dirait que c'est chose faite !

 

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Ismael : bon, on va commencer simple. Dis : "papa".

Rebecca : 'pa ?

Ismael : non, "papa" !

Rebecca : 'pa !

Ismael : non, Becca... "Pa-pa".

Rebecca : pa... pa !

Ismael : oui ! maintenant tout collé : "papa".

Rebecca : 'pa !

Bon courage ! Mouahaha !

 

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Presque fini le portrait ?

Eyleen : oui.

C'est toujours celui de Müesli ?

Eyleen : oui.

Et à part oui, tu sais dire quoi ?

Eyleen : non.

Ah. Bon, d'accord.

 

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C'est ça, mange. Il faut des forces pour chasser.

Müesli : miaou !

... Je crois qu'il n'aime pas quand je lui râbache les oreilles avec la chasse. Quoique je suis même pas sûre qu'il me comprenne. C'est peut-être moi qu'il n'aime pas ?

 

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Tu as appelé qui ?

Eyleen : personne.

Ah... ça me rappelle l'adoption du chat, ça. J'ai raison ?

Eyleen : ok, t'as gagné...

Ah ! Je suis la plus forte !

Eyleen : oui mais arrête de dire tout le temps "ah". C'est vulgaire.

Ah ?

Eyleen : grrr...

 

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Ismael : allez ma chérie, une bonne sieste pour être en forme !

Rebecca : fo' ?

Je vois que tu as abandonné l'apprentissage du français à Becca !

Ismael : m'en parle pas... Mais ça n'est que partie remise !

 

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Voilà la nouvelle chatte ! Cannelle, de sexe féminin, aventureuse et stupide, convoquée pour tenir compagnie à Müesli.

Cannelle : miaou.

Une nouvelle série de passionnantes conversations de "miaou" va s'imposer. Absolument fantastique.

Cannelle : miaou ?

 

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Bon, au moins Cannelle a trouvé son compagnon de "jeu".

Cannelle et Müesli : miaou !

M'est avis que ça va plutôt devenir des amants... et plus si affinités (vous me suivez ? Plus est égal à... parents d'un petit chaton !).

 

* Réplique empruntée au Pacte des Marchombres, tome 1, de Pierre Bottero.

31 mars 2013

Chapitre 8 - Ou l'Art d'éradiquer une espèce envahissante

- Chapitre 8 -
Ou l'Art d'éradiquer une espèce envahissante

 

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Ismael ! Bien dormi ?

Ismael : ... Il est cinq heures du mat' Lehanna...

Pourquoi tu te lèves alors ? Une envie furieuse d'aller aux toilettes, tu as très faim, ou encore...

Ismael : Rebecca pleure comme une tarée. Je crois qu'elle a faim...

Rebe... cca ? Ah oui, votre fille ! C'est vrai, mon Dieu ! Vous avez une fille !

Ismael : non mais c'est pas vrai ! Tu nous as abandonnés tellement longtemps que tu avais oublié qu'on a une fille qui s'appelle Rebecca ? Pfff.

 

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Mais excuse-moi, mon ordinateur a eu des beugs ! C'est pas de ma faute tout de même !

Ismael : *à Rebecca* Mais oui, c'est bon ma chérie... *À moi* Les beugs, je veux bien croire que ça n'est pas de ta faute, mais oublier ton héritière, il faut y aller !

Mais... mais...

Ismael : cherche pas, c'est impardonnable d'oublier une chose pareille ! Et ne me fais pas croire que c'est la maladie d'Alzheimer qui te guette, tu es encore trop jeune ! Même pour un cas précoce !

Mais c'est pas ma faute...

 

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Ismael : allez mon minou, attrape ! Sinon tu n'auras pas ta friandise ! Allez Müesli !

Müesli : miaouuu... Miaou !

Il s'amuse bien on dirait ?

Ismael : ...

Ok, je sens que je vais m'amuser... C'est réussi pour un grand retour... Moi qui pensais qu'ils allaient être contents de me revoir, je me trompais lourdement... En tout cas pour môssieur !

 

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Bon, tu vas te décider à me parler, oui ?

Ismael : ...

Müesli : miaou ?

Oui, oui, miaou ! Rho, il va pas me faire la tête toute la journée quand même !

Ismael : tu as déjà eu un truc bon à manger, Müesli, c'est fini pour aujourd'hui ! Maintenant, les trucs bons, c'est pour Eyleen et moi !

Pfiou, il est vraiment énervé s'il s'énerve sur le chat !

 

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Ismael : et elle l'avais oubliée, tu te rends compte ?

Eyleen, je suis trop contente de te revoir !

Eyleen : ma Rebecca... tu as bien dormi ?

Ey... leen ?

Eyleen : quoi ? Je ne parle pas à une personne qui oublie l'existence de ma fille, et qui nous abandonne pendant si longtemps !

Mais !

Ismael : *à moi* Bien fait ! *À Müesli* Désolé de t'avoir grondé tout à l'heure, mon chaton adoré...

 

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Mooh, elle est trop mignonne ! Rebecca... t'as vu, je me souviens que tu existes ! ... Pfff, n'empêche que tes parents me font la tête pour un rien, de vrais gamins, j'ai le droit d'oublier les trucs pas importants parfois !

Rebecca : roooh... pish... blooup...

Conversation passionnante...

 

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Bon alors, tu me pardonnes, oui ?

Ismael : ...

Mais ! J'en ai marre moi, j'ai personne à qui parler ! Pis bon, si personne ne veut me parler... je vais finir par m'ennuyer sec. Et direction la corbeille !

Ismael : mais ça s'appelle du chantage ça !

Tiens, il a retrouvé sa langue !

Ismael : non mais sérieux, tu peux pas faire ça !

Tout à fait que si ! Tu sembles avoir oublié que je suis la grande déesse de Sunset, mon coco... J'ai le contrôle sur tout ! Mouahaha !

Ismael : ... Ok, je te pardonne.

Sous la contrainte... même pas drôle...

Ismael : si t'es pas contente je peux autant continuer à te bouder hein !

 

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Bon alors, et toi ?

Eyleen : ...

Mais c'est pas possible ça ! C'est bon, je m'excuse ! J'aurais pas dû oublier l'existence de Rebecca, ok, je suis profondément désolée, maintenant c'est bon ! C'est pas la fin du monde non plus !

Eyleen : peut-être pas mais c'est la fin de mon amitié pour toi.

Mais !

Eyleen : tu sais quoi ? Tu m'as énervée ! Pour commencer, tu nous laisses poireauter tous seuls, bloqués, pendant... quoi ? 3 mois, quasiment 4 ! Et puis après, tu débarques, et tu nous annonces que t'as oublié que Rebecca existe !

Je vous l'ai pas annoncé comme ça, "bimbamboum j'ai oublié votre fille"...

Eyleen : mais c'est tout comme ! T'imagines tu aurais fait ça pour Is', ou bien même pour moi ?

Pas de danger, toi, on ne t'oublie pas !

Eyleen : ha ha, oui, je sais... mais quand même !

Tu es profondément contrariée, j'ai compris... maintenant on peut se comporter en adultes (enfin, pour moi, façon de parler...) responsables ?

Eyleen : bon, ok, tu as gagné !

Je suis trop forte, hihi ! (Ouf, j'ai bien cru qu'ils me bouderaient jusqu'à la saint Glinglin !) Bon sinon je vois que tu retentes le portrait ?

 

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Eyleen : ben écoute, si je veux avancer un peu dans les points du challenge, il faut bien que je le termine un jour !

T'as pas tord. Bon, terminé, il n'est pas trop mal. On verra si tu veux en faire un autre plus tard, mais d'ici là on garde. D'accord ?

Eyleen : pas de souci chef !

 

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Eyleen : ma p'tite fille d'amour, tu pues !

Dis donc, j'ai connu plus sympa comme compliment...

Eyleen : il faut bien que quelqu'un lui dise un jour... Et la vérité n'a jamais tué personne. Hein ma p'tite Becca d'amour ?

Je pensais que tu voulais pas d'enfant... Bref, passons. En tout cas tu as l'air de mieux l'aimer pendant la journée que pendant la nuit.

 

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Encore sur ton chevalet ! Mais c'est une drogue ma parole !

Eyleen : je peins le portrait d'Ismael !

Pourquoi toi tu as eu droit à la grande taille et lui devra se contenter de la petite ?

Eyleen : parce que je suis fabuleuse, la fondatrice unique, et que lui c'est la gamme au dessous, pardi !

Hihi, j'en connais un qui serait pas super heureux d'entendre ça ! Au fait, tu es restée en pyjama toute la journée ?

Eyleen : oui, j'ai pas eu le temps de me changer...

Mais tu sais, c'est pas super classe ça, un pyjama !

Eyleen : roh, c'est bon, je suis pas sortie à la maison de toute la journée !

Comme tu veux, hein...

 

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Monsieur Müesli bondit-euuuuh !

Müesli : miaaaaouuuu !

Et il a peur aussi le Müesli !

Müesli : miaaaaaaaaaaouuuuuuuuuu !

Tiens, ces étincelles me rappelle un lointain souvenir... Dans une partie antérieure... Mais impossible de me rappeler quand, où et comment...

 

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Müesli : mia... ou ?

Ça y est, je me souviens ! C'est les p'tites étincelles de quand on vieillit ! Mouhahaha, bientôt tu seras qu'un vieux croûton le chat !

Müesli : miaou !

Le pire c'est qu'on dirait qu'il me comprend... Bref, rends-toi utile, sac à puces, va apprendre à chasser je te prie.

 

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Voici le portrait fini d'Ismael. Pas mal mais... pourquoi les couleurs sont toujours si saturées sur les portraits, grand Dieu ? EYLEEN !

Eyleen : *vois lointaine* Oui ?

TON PORTRAIT EST TRÈS RÉUSSI ! MAIS LA PROCHAINE FOIS, ESSAIE DES COULEURS MOINS VIVES !

Eyleen : *voix lointaine* Compris !

 

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On retrouve... Bouzeux, qui n'a rien d'autre à faire que de traîner dans la salle de bain...

Bouzie : yep ma p'tite dame, encore vous ? Et vous avez changé d'avis au sujet de not' p'tite sortie ? On peut aller où vous voulez vous savez...

Mais c'est pas possible ! Qui m'a foutu un obsédé pareil ! À la prochaine allusion de ce genre, je te tue, je te supprime, Bouzeux !

Bouzie : vous énervez pas, c'pas la mort, ma p'tite dame !

Grrr !

 


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Bon, Müesli est debout en plein milieu de la nuit, mais ça, ça nous change pas !

Müesli : miaou ! MIAOUUUUU !

Il apprend à chasser, c'est qu'il est obéissant ce chat !

 

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Ah ! Ismael, tu tombes bien ! Becca hurle dans toute la maison, je crois qu'elle a fait peur au chat !

Ismael : *bâille* Je sais, je l'ai entendu figure-toi...

Tant mieux alors.

Ismael : pourquoi c'est moi qui doit me lever à chaque fois ?

Parce que Eyleen est une douce créature fragile qui a besoin de someil pour ne pas nous faire suer toute la journée avec son caractère.

Ismael : douce créature fragile ? Ah, laisse-moi rire !

 

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Ismael : ma Becca d'amour, pourquoi tu pleures, hein ? Pourquoi tu pleures ?

Rebecca : hihi ! Aga bouuuuh !

Ismael : oui mon ange, bouuuuh ! Tu veux faire l'avion ? Allez, brrrrr !

Rebecca : hihi !

Bon, bah au moins du t'occupes aussi bien d'elle le matin très tôt (il est quoi... 4H30 ?) que pendant la journée !

 

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Pfff je rêve. On le changera jamais notre Müesli. Pourquoi ? Pourquoi ne dort-il pas dans son couchage ? Pourquoi dort-il dans le canapé ? En plus il a même pas l'air confortable !

Müesli : rrrrooooonnn...

 

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Mais c'est pas vrai ! Roooh... Il a toujours pas bougé le plouc ?

Bouzie : ma gonzelle est rev'nue me voir !

Wow ! Direction le Supprimer du Master à ce niveau !

Bouzie : nooooooon !

Eh si ! Mouhahaha ! Tu remercieras Goby pour cette charmante idée, tu m'y feras penser ? Hihi, de ce côté, je suis tranquille, plus de Bouzeux-gnome-magique-et-obsédé ! Ouf !

 

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Bonjour Eyleen ! Comment vas-tu en cette si charmante journée ?

Eyleen : ouais, comme-ci comme-ça... Toi en tout cas tu as l'air d'être de super bonne humeur !

Oui, tu peux même pas imaginer ! Je viens d'éradiquer une espèce d'obsédé envahissante de la maison...

Eyleen : mais qu'est-ce que tu racontes...

Eh oui, Bouzeux n'est plus de ce mooooonde-euuuuuh !

Eyleen : oh mon Dieu, mais elle est complètement tarée...

Mais toi ça n'a pas l'air d'aller...

Eyleen : m'en parle pas ! J'entre dans la quarantaine aujourd'hui...

Aïe... J'ai l'impression que c'était hier qu'on a commencé le legacy...

 

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Ismael : aaaaaaaaaaaaaah !

Haha, quelle tête de nouille !

Ismael : Lehanna, ça n'est PAS drôle !

Rooh, mais calme ta joie ! Relax ! On est en été ! Enfin, comme toujours à Sunset maiiiis bon. Brefouille, d'où vient cette tête ?

Ismael : j'ai retrouvé une souris morte dans les cacahuètes !

Ah, ça doit être Müesli, il est en train d'apprendre à chasser !

Ismael : eh bien c'est dégoûtant ! Non mais oh !

Mais tu la jettes, pas besoin d'en faire un drame ! En tout cas merci le chat, tu m'as permis de bien rire avec cette absolument charmante tête !

Ismael : Lehanna ! Mais fais quelque chose bon sang !

D'accord d'accord, je vais gronder ton chat adoré !

 

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Oh une tortue ! Comme elle est mignonne ! Je n'en ai jamais vue par ici, bizarre...

La tortue : ...

Müesli : miaou !

Ah, je comprends, cette magnifique tortue va se faire manger tout cru. Quand c'est pas les souris c'est les tortues-euuuh !

 

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Bon cher Müesli, avant que tu ne pièges cette pauvre tortue, j'ai quelques petites choses à te faire savoir. Même si je suis en total monologue, aucune importance.
Premièrement, je te félicite platement d'avoir obéi à mes ordres, que tu n'as sans doute pas entendu d'ailleurs. Maiiis c'est tout comme.
Deuxièmement, mon pote, je t'adore ! J'ai bien ri en découvrant la jolie tête d'Ismael qui a vu ta souris. Tu recommenceras hein oui ?

Müesli : miaaaaaou !

Brave chat, va !

 

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Tu entames une nouvelle peinture ?

Eyleen : oui, c'est Müesli. Maintenant que ça n'est plus un petit chaton, il a droit à son portrait, tout comme nous !

Ah ! Passionant, vraiment. Bon...

Eyleen : oui ?

C'est pas que je m'ennuie mais...

 

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... Les gâteaux d'anniversaire vous attendent, Becca et toi !

Eyleen : quoi ? Mais non, je veux pas ! Pas maintenant !

Rebecca : AGA !

Eh siiii !

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29 mars 2013

Nouvelle - La Peur du Jour

La peur du jour

 

Il était une fois… un rêve. Un rêve mystérieux. Une petite fille de neuf ou dix ans s’y trouvait. Le décor était fort étrange et la dépaysait complètement. Les arbres étaient violets, l’herbe bleue tirant vers le mauve. Quelques champignons verts poussaient au pied des troncs orange des arbres. Le plus singulier, en ce lieu, c’était que les fleurs poussaient sur des tiges de deux mètres de diamètres et mesuraient plus de dix mètres de haut. Leurs pétales s’étalaient sur une bonne dizaine de mètres autour de leur cœur. Autant dire qu’elles dépassaient de loin les arbres, et qu’on se sentait écrasés par leur grandeur.

Il faisait nuit.

La sensation d’étrangeté avait déserté son cœur et elle avait maintenant l’impression de connaître depuis toujours ce lieu. Elle n’éprouva pas une once de surprise quand elle vit surgir d’entre les arbres deux animaux étranges, dotés de pattes de chèvres et de torses d’hommes. Leur tête évoquait celle des cochons et ils avaient à peu près la même taille qu’elle. Elle n’éprouvait qu’une immense curiosité.

Elle s’approcha des créatures et prit la parole.

« Vous êtes qui ? Vous êtes bizarres, je n’ai jamais vu des gens comme vous.

- Des dérivés des satyres. Nous sommes frères, répondit l’un d’eux. Notre mère est une satyre, notre père un cochon.

- Nous avons été bannis de notre village pour cette union contre nature, répondit tristement l’autre. Un sort nous a été jeté et nous sommes condamnés à errer dans ce rêve, craignant le jour, pour l’éternité. »

La fillette jeta un coup d’œil aux alentours. Elle détailla les différents éléments qui constituaient le paysage.

« C’est plutôt joli ici, ça doit être bien…

- Le jour, sans doute, même si nous n’en faisons jamais l’expérience, répliqua l’un des satyre-cochons.

- Pourquoi ?

- Pour nous, il nous est impossible de rencontrer la lumière du soleil et nous la craignons plus que tout, expliqua l’autre. La druidesse de notre ancien village nous a fait savoir que si par malheur nous la voyions, nous serions changés en pierre immédiatement.

- C’est vrai ?

- Je crois, et c’est valable pour tous les habitants de ce rêve.

- Pour moi aussi ? »

Sa voix avait pâlit. On sentait renaître la peur dans son regard. Elle oublia que tout ceci ne pouvait exister et son âme d’enfant pris le dessus.

« Yes, of course.

- Quoi ?

- Excuse-le, nous avons rencontré une anglaise juste avant toi. Il disait : oui, bien sûr. Mais si tu restes avec nous tu n’as rien à craindre. »

La fillette resta silencieuse quelques instants. Elle sentait que les créatures mystiques n’étaient pas aussi confiantes qu’elles voulaient le laisser croire.

« L’autre fille, l’anglaise… Elle s’est réveillée ?

- Ne cures, puella.

- Il dit ne t’inquiète pas, fillette. Le latin est notre langue natale, nous l’utilisons parfois impulsivement.

- Tous les rêveurs se réveillent avant le lever du soleil, ils ont trop peur. Mais si ça peu te rassurer, ça fait dix-sept ans qu’on vit dans ce rêve, avec pour seule compagnie les enfants comme toi, et on a toujours réussi à échapper aux rayons du soleil !

- Vous êtes sûrs que vous allez vous transformer en pierre si le soleil vous touche ? demanda la petite. Peut-être que la méchante magicienne qui vous a lancé le sort vous a menti.

- Hélas, it’s impossible. Elle nous a montré sur des ours l’effet du sortilège pour nous donner une chance de survivre. C’est le plus inhumain dans tout ça. Nous donner une chance de survivre… »

La créature leva son regard vers la nuit étoilée. La lune avait parcouru les deux tiers de sont chemin. Un sentiment d’absolue confiance emplit alors le cœur de la fillette. Le silence devint pesant, et elle voulu détendre l’atmosphère.

« Vous savez, moi aussi je sais parler autrement que français. Je sais parler italien !

- C’est vrai ? dit tristement l’un des frères.

- Oui, écoutez : non ho paura del giorno.

- “Je n’ai pas peur du jour”... Mais nous, on en a mortellement peur.

- Je parie que votre druidesse n’était pas sérieuse quand elle a dit qu’elle vous lançait le mauvais sort. Je sais au plus profond de moi que vous fuyez le jour pour rien. »

Elle joignit ses mains à son cœur. Elle semblait avoir mûri de trente ans en disant ça. Elle reprit la parole :

« Si vous voulez, on attend dans la forêt que le jour arrive, et quand il sera là, je vous montrerai que vous fuyez pour rien.

- C’est dangereux…

- Non, ce n’est pas dangereux, car votre histoire de sortilège n’est pas réelle ! Je sais, je sais qu’elle a dit ça pour vous faire peur. »

Les trois personnages rejoignirent la forêt. Commença alors une longue attente. Le jour se leva quatre heures plus tard. Les rayons d’un soleil bleu noyèrent le paysage qui devint féérique. Les deux satyres se réfugièrent derrière les troncs géants des arbres. La fillette avança au soleil.

Le temps se suspendit un instant. Quand il devint évident qu’il ne lui arriverait rien, elle se retourna.

« Vous voyez ? À vous maintenant ! »

Les deux satyres s’avancèrent, pas rassurés pour un sou. La pierre recouvrit leur corps qui se figea. La fillette hurla.

 

Elle se réveilla en sueur dans son lit. Elle pleura à gros brouillon. Elle avait l’impression douloureuse d’avoir tué deux êtres d’une extrême gentillesse. Sa mère accourut en l’entendant pleurer.

« Qu’y a-t-il, ma chérie ? Tu as fait un cauchemar ? Tout est fini, le jour sera bientôt là…

- Non, maman ! J’ai peur, j’ai peur de la lumière, je ne veux pas ! »

29 mars 2013

Nouvelle - Les Fantômes

Les fantômes

 

Le cimetière était sombre, couvert de brume. Il y avait des bruits sinistres. On ne voyait pas le clair de lune, les nuages gris le masquaient, seulement je savais que c’était la pleine lune. J’avais regardé juste avant d’aller me coucher. Et là, c’était mon rêve.

Je savais que c’était un rêve parce qu’à Riverview, le cimetière avait été transformé en charmant marché de Noël, et le nouveau cimetière était fleuri à souhait. Or là il était lugubre à souhait. Parfait pour tous ces amateurs de films d’horreurs. Dont je ne faisais pas partie.

 

J’avançai d’un pas. « C’est un rêve », je me répétai cette phrase plus pour me rassurer que pour me convaincre. Je l’étais, convaincue. Mais les détails étaient vraiment réalistes, terrifiants. Les tombes sont en marbre blanc, de mauvaises herbes y poussent. Quelques fleurs fanées de-ci de-là. Le cimetière n’est pas entretenu. La brume et la nuit y sont omniprésentes. Le sol est noir et caillouteux, quelques branches mortes reposent par terre, amenées par les rafales de vents qui les ont arrachées de leur arbre. Je commençai à me demander quelles horreurs j’allais rencontrer dans ce rêve qui virait au cauchemar.

Mon regard fut attiré par une tombe différente des autres. Elle était en pierre brute, couverte de mousse. Encore pire que les autres. Une lueur blanchâtre s’en émanait.

« C’est un rêve ». Il ne pouvait rien m’arriver, bien sûr. Je décidai donc de m’approcher. Je m’accroupis près de la pierre tombale et entrepris de la gratter pour virer le lichen qui s’y était installé. Je voulais voir à qui elle appartenait. Etrangement, elle m’était familière.

Roselda Power. C’était le nom écrit sur la tombe. Le nom de ma grand-mère, décédée il y a un an, enterrée dans l’ancien cimetière.

J’eu le temps d’arriver à ce constat juste avant que la lueur blanche explose. Elle se dispersa dans l’air puis revint se placer devant le nom de mon aïeule. Une silhouette se matérialisa et je reconnus les traits de Roselda.

Je criai. De toutes mes forces. Ou du moins j’essayai. Aucun son ne sortit de ma gorge, et c’est trop tard que je me rappelai que dans les rêves, crier était impossible. En jurant, je reculai précipitamment. Ma grand-mère eut un sourire malveillant.

« Qu’y a-t-il chère enfant ? »

La voix venait de partout, et de nulle part à la fois. C’est en me retournant de tous les côtés, paniquée, que je les remarquai. Eux, les autres… Les fantômes de tous les morts reposant dans ce lieu malsain. Ils venaient me hanter.

Tous avaient une expression moqueuse, tous se délectaient de mon supplice. Je vis une silhouette s’approcher du fantôme de Roselda et lui prendre sa main.

« Papi ? », prononçai-je d’une voix étranglée.

« Je ne suis plus de ta famille ! me répondit une voix rauque et rude, venant de toute part. Je l’ai quittée au moment où ce foutu lieu fut rénové, au moment où toi et tes parents nous avez abandonnés ! »

Son expression se transforma en un rictus abominable et au bout de quelques folles secondes, il fonça vers mon ventre. Quand sa matière inconsistante traversa mon corps, une abominable douleur me tordit les entrailles. Je faillis crier. Ma volonté faillit être plus forte que la loi des rêves. Malheureusement pour moi, elle ne l’était pas assez.

Je me relevai péniblement, tournée vers mes deux grands-parents qui avaient tant compté dans ma vie. Roselda me désigna le mausolée au fond du cimetière. Le grand trou béant, qui servait ordinairement d’entrée, était voilé d’un voile violacé qui aspirait les objets alentour.

« Ton prochain rendez-vous », m’indiqua la voix surnaturelle de la vieille femme.

« Rendez… vous ? », réussis-je à bredouiller.

« Avec le diable ! », lança mon grand-père.

L’assemblée de fantômes poussa un rire tonitruant. Leurs cordes vocales démesurément puissantes me perçaient les tympans. J’aurai adoré crier, ô ! comme j’aurai aimé ! Si seulement j’avais pu. Seules des larmes ruisselaient de mes yeux. Ce n’était pas la peur qui me terrassait. La peur n’était même pas présente. C’était la honte et la tristesse. La honte d’avoir ainsi abandonné mes grands-parents, et la tristesse de voir ce qu’ils étaient devenus dans ce lieu infâme.

Une fois leur accès de joie passée, les fantômes virevoltèrent dans tous les sens, traversant parfois mon corps et m’occasionnant d’atroces douleurs. Ils me laissèrent pantelante, agenouillée au sol, presque la face contre terre, secouée par des spasmes affreux. La douleur était irréelle et insupportable. J’aurai dû être morte. Je voulais mourir. Sauf que dans un rêve on ne meurt pas.

Je levai mon visage strié de larmes vers les visages de mes aïeuls. Ils flottaient au-dessus de leur tombe, les yeux devenus rouges lançant des éclairs, un sourire sadique sur les lèvres. Roselda reprit la parole.

« Maintenant, ces chers amis vont t’accompagner vers cette charmante demeure qu’est l’enfer. Ils nous ont tenu compagnie pendant un an alors qu’on moisissait ici, sans visites, sans pensées pour nous. Savais-tu à quel point la solitude rapproche les uns des autres ? »

Les silhouettes se précipitèrent derrière moi. Une bousculade sans nom régnait dans mon dos. Si je ne voulais pas être transpercée de toute part, je devais avancer.

« Le cauchemar sera fini dès que j’aurai franchi ce fichu portail… »

Les fantômes n’avaient plus à me pousser vers le mausolée. J’avançai seule, convaincue que cette brume peu rassurante marquerait la fin de ce rêve atroce.

J’arrivai finalement devant l’entrée, les fantômes derrière moi poussant des cris à réveiller les morts, et je fermai les yeux. Je franchis le pas qui me séparait du portail, et… plus rien. Mon rêve prenait fin.

Le lendemain, je me réveillai de bonne heure. Mon rêve n’était plus qu’un mauvais souvenir. Je sentais le matelas doux sous mon corps. J’ouvris mes yeux, et c’est avec horreur que je réalisai que j’étais allongée sur une platebande de mousse confortable, les fantômes du cimetière penchés au-dessus de mon visage. Je hurlai. Le son de ma voix trouva écho dans tout le cimetière, me signifiant que le cauchemar avait bel et bien pris fin.

29 mars 2013

Nouvelle - Le Ruisseau des Symboles

Le ruisseau des symboles

 

Quand j’étais petit, ma grand-mère me répétait sans cesse cette phrase : « Aie confiance en toi mon chéri. Ne t’occupe pas de l’opinion d’autrui et fais ce qui te semble juste. » Il faut dire qu’elle avait de bonnes raisons de me le dire : je n’étais pas très entreprenant. Sur tous les plans de ma vie. Amical, familial, amoureux même… Je ne savais pas prendre les décisions qui me faisaient avancer. Ma mère, mon père, et même ma sœur devaient décider pour moi.

Jusqu’au jour où j’ai rencontré Justine. C’est mon âme sœur, la femme qui me complète. Délirante, excentrique, pas timide pour un sou et croquant la vie à pleines dents, sa personnalité est tout le contraire de la mienne. À un point tel que les gens se demandent souvent ce que je fais avec une personne comme elle. Il leur faut souvent du temps pour qu’ils comprennent à quel point on est fusionnel, que notre amour est basé sur notre complémentarité.

Nous ne sommes souvent pas d’accords sur les éléments qui constituent notre quotidien : « J’ai placé le fauteuil dans le salon, d’accord ? – Ah non, j’avais dit dans la mezzanine ! » ou « On n’irait pas à Londres ce week-end ? – Tu as dis Venise il y a une semaine ! ».

Nos petites ‘‘disputes’’ ne durent jamais longtemps, et tout est toujours réglé quelques minutes plus tard. C’est ce qui fait le piment de notre couple, en quelques sortes. Mais nous sommes toujours du même avis sur les sujets importants. Notre avenir, les valeurs de la vie… Son vernis, mes nouveaux habits… Toutes les choses indispensables auxquelles ont doit forcément réfléchir un jour.

 

On s’est rencontré sur la rive d’un ruisseau qui coule en forêt. Elle était avec un groupe d’amis, moi avec ma famille. On pique-niquait tous les deux. Elle m’avait tout de suite tapé dans l’œil mais j’étais beaucoup trop timide pour entreprendre quoique ce soit.

Les cheveux longs, ondulés malgré quelques frisottis et de couleur auburn intense, elle a une peau diaphane d’où ressortent une multitude de tâches de rousseur. Je ne pouvais pas voir sur le moment sa couleur d’yeux mais je vis plus tard qu’ils sont gris perle. Elle est mince, sans beaucoup de forme mais dégage une grâce difficile à ignorer.

Ma sœur – ma confidente, mon amour de toujours – a remarqué les coups d’œil discrets que je jetais à la jeune fille de 17 ans qu’elle était alors. Sans prévenir, au milieu du repas, elle est allée voir le groupe de jeunes et a dit à Justine de but en blanc :

« Je crois que mon frère – tu vois, le blond, là, il s’appelle Maxime – ne serait pas mécontent si tu allais lui parler… » Phrase accompagnée d’un clin d’œil complice. J’entendais presque la fin de la phrase : et plus si affinités…

Elle est venue me voir alors que ses amis mettaient les voiles, vers la fin de l’après-midi, et on a commencé à parler. On a parlé des heures durant, de merveilleuses heures comme je n’en avais jamais connues. Et on ne s’est plus quitté. Un mois plus tard, on s’embrassait pour la première fois devant un splendide coucher de soleil à Palm Beach, pendant le voyage de fin de lycée organisé avec des amis. Et deux ans plus tard on emménageait à deux dans un petit appartement, en banlieue lyonnaise.

 

Aujourd’hui, nous sommes le 1er juillet 2005. Justine à 25 ans, j’en ai 26. En cette matinée ensoleillée et un peu fraîche, je dois avouer que j’ai mon quota de stress pour les cent années à venir. Il est à son comble. Tout doit être parfait.

« Aie confiance en toi et fais ce qui te semble juste. »

« Tu es sûr que tu ne veux pas me dire où on va ? me demande Justine avec un petit soupir. Ça fait une heure qu’on roule comme ça.

– Ne t’en fais pas, réponds-je avec un petit sourire en coin. Je ne peux pas te dire où on va… Ça gâcherait la surprise. »

Elle soupire à nouveau. Je lui jette un regard, admirant une fois de plus sa beauté sauvage qui reflète parfaitement son tempérament vif. Le soleil se reflète dans ses cheveux noués en queue de cheval haute. Ils semblent être en feu.

Le stress commence sérieusement à me nouer le ventre. Je ne sais même pas pourquoi je stresse autant ; que pourrait-il m’arriver ? Qu’elle me repousse, oui, bien sûr, mais ça ne serait pas définitif… N’est-ce pas ? Quoiqu’il en soit, après une heure et quart de route, je ne peux plus faire demi-tour. J’aurai ça sur ma conscience… et Valentine, ma sœur, ne me le pardonnerait jamais.

Au bout d’une heure et demie de route, on arrive à destination. La forêt se dessine à l’horizon, masse noire et imposante. Justine, en la voyant et en lisant le panneau qui indique « Domaine de la Forêt de l’Alouette », me regarde. Elle est bouche bée, et ses yeux pétillent. Elle est ravie, ça se voit. C’est dans cette forêt qu’a eu lieu notre première rencontre.

« C’est… c’est ça ma surprise ? demande-t-elle, un grand sourire sur ses lèvres couleur pétale de rose.

- Hum… pas tout à fait, répliqué-je, la gorge nouée par l’appréhension et un peu mal à l’aise. Mais ça en fait partie. »

Une demi-heure plus tard, on arrive. On sort de la voiture, on emprunte un petit sentier dans la forêt et on discute de choses et d’autres. Je retrouve un peu de légèreté. Cet endroit y est sans doute pour quelque chose.

Puis on arrive au ruisseau. Je l’ai rebaptisé le Ruisseau des Symboles. Quel que soit le dénouement de la journée, ce moment restera gravé en moi. Et en elle aussi, j’en suis sûr.

Justine est dos à moi. Je fixe le ruisseau sans parler. Au bout de quelques minutes, je cherche l’écrin de cuir noir dans ma poche, me retourne et mets un genou à terre. Enfin, après un temps d’attente qui me paraît être une éternité, je pose la fameuse question :

« Justine, ce lieu est le symbole de notre amour. C’est ici que je voulais te demander. Justine, ma chérie, mon premier amour, pour toujours ; veux-tu m’épouser ? »

Le choc passé, je vois sur ses lèvres se dessiner un sourire, exprimant simultanément surprise, amour et joie.

29 mars 2013

Nouvelle - Joies des Neiges

Joies des neiges

 

Mes skis dérapèrent sur la neige, tandis que j’arrivai à la fin de la piste que je descendais. Le parcours était presque fini ; formé de pistes bleues et de pistes rouges, il n’avait pas présenté réelles difficultés pour moi. Le plan indiquait une fin plus torride : on enchaînait une piste noire puis une rouge verglacée.

Je portai mon attention sur la piste qui plongeait devant moi, réalisant que c’était le niveau de difficulté le plus élevé que j’avais jamais affronté.

Un mur. Un véritable mur, formé de bosses, de verglas et même de terre.

De blanc vêtue,
Dangereuse et vertigineuse,
Bonheur intense.

Ce poème, je l’avais lu le matin même. Il était censé exprimer la joie intense que l’on éprouvait en descendant une piste de ski particulièrement difficile. Autant dire qu’à ce moment précis je n’étais pas particulièrement d’accord avec lui.

Avec un soupir qui exprimait toute l’appréhension que j’éprouvais, je me lançai. Je m’engageai tant bien que mal sur le verglas qui faisait méchamment déraper mes skis. Ils s’emmêlaient. Je fermai les yeux, n’oubliant surtout pas de respirer. Je plantai mon bâton dans une masse de neige pour tourner autour. C’était sans compter la bosse qui suivait, que je pris de pleine face. Après un incroyable saut, je me réceptionnai correctement, mes genoux fléchis encaissant le choc. Je m’arrêtai, encore étonnée d’être toujours debout. Cette prise de conscience en entraîna une autre : pour ma première piste noire, je devais y prendre du plaisir. Quoiqu’il m’en coûte, même si je devais en faire une partie les skis en l’air.

Je m’appliquai à m’éclater à descendre le reste de la piste. Je sautai les bosses quand la pente n’était pas trop raide, je tombai une ou deux fois tout en me relevant quelques mètres plus bas. Tout en m’amusant.

En bas de la piste, je me sentis moulue. Epuisée même. Mais heureuse et fière de moi.

Le poème prenait tout son sens.

2 décembre 2012

Chapitre 7 - Ou l'art d'être un enfant illégitime

- Chapitre 7 -
Ou l'Art d'être un enfant illégitime

 

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C'est fini ? Qu'est-ce que tu as ?

Eyleen : pfoui... AAAAÏE ! Le bébé arrive, Lehanna !

Quoi ?! Le bébé arrive ? Mais c'était pas prévu avant au moins trois heures !

Eyleen : m'en fout ! Je veux aller à l'hôpital ! J'ai maaal !

Certainement pas. Tu vas prendre un taxi et accoucher dans la salle de bains qui accueillera chaque bébé intégrant le foyer de ce legacy !

Eyleen : traîtr-AAAAÏE !

Pfff, et Ismael qui est toujours à la librairie... Quelle panique !

 

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Et bien, tu vois, tu as réussi, c'était pas si dur de rentrer ! Tu as même trouvé le chemin de la baignoire !

Eyleen : aaaïe...

Et évite de salir toute la salle de bains s'il-te-plaît, quand le bébé sera né, tu auras autre chose à faire qu'à nettoyer le plancher. En plus je suis sûre que c'est très dur à ravoir le sang de quand on accouche.

Eyleen : je te déteste... AÏE ! P'tin, il est super gros ce bébé !

Bon, si c'est pour m'insulter toutes les trente secondes, j'y vais. Je t'attends dehors. De toute manière, dans les Sims, y a pas d'accident au moment des accouchements, là je suis peinarde !

 

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Ah ! Tu as fini !

Eyleen : ...

Bon, puisque madame ne veut pas présenter sa fille...

Eyleen : tu m'as trahie et abandonnée. Dis-moi combien de femmes accouchent dans une baignoire sans l'aide de sage-femme, et sans même le soutien de leur soi-disant amie virtuelle ?

... cette magnifique créature bleue se prénomme Rebecca Harpburn. Elle est étourdie et amicale, de signe capricorne, aime le rose vif, le R&B et le steak de tofu... au fromage ? Beurk, elle a de drôles de goûts cette gamine.

Eyleen : hey ! Tu m'as entendue ?

Parfaitement. Et dans mon extrême générosité, je vais répondre à ta question. Presque tous les membres de legacy accouchent dans leur salle de bain. Et encore, en général elles n'ont même pas droit à la baignoire.

Eyleen : pfff... J'suis crevée et tu me contraries...

Tu n'es plus enceinte, je peux faire ce que je veux !

Eyleen : vivement qu'Ismael rentre, tiens !

 

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Enfin sorti de ta stupide conférence ou je ne sais plus quoi ! Tu en as mis du temps ! J'ai eu le temps de me faire assassiner par ta petite amie...

Ismael : tu devais le mériter. Pourquoi ?

Tous contre moi... Eyleen a accouché.

Ismael : quoi ?! Et tu me le dis que maintenant ? Non mais ça va pas !

Et ça recommence...

Ismael : je rentre tout de suite. Taxi !

Super. Maintenant je comprends les affinités qu'il y a entre ces deux-là : leur sale caractère.

 

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Je vois que tu as trouvé le chemin du berceau...

Ismael : oooh, mon bébé... Il est pas dur à trouver, il est en plein milieu du salon. Je peux savoir pourquoi ma fille n'a pas droit à une chambre à elle ?

Parce que toutes vos économies sont parties dans votre salon.

Ismael : tu les géreras un peu mieux la prochaine fois...

À vous de choisir, le confort ou pas...

Ismael : mais c'est qui ça ? C'est papaaa !

Mode g...

Ismael : ...aga, on, oui je sais. N'empêche qu'elle à ma couleur de peau, si c'est pas magnifique !

En même temps, c'est dur de pas remarquer qu'elle est bleu...

 

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Eyleen : pfff... qui a inventé des chiottes d'aussi mauvaise qualité ?

T'exagères ! C'est la première fois qu'elles cassent !

Eyleen : mais quand même !

Si t'es pas contente fallait pas le faire. J'avais demandé à ton génie de copain de s'en occuper.

Eyleen : mais la maison est crade, je vais pas la laisser dans cet état !

N'importe quoi, Ismael a tout nettoyé ce matin ! Tu râles encore plus que quand t'étais enceinte, à croire que seul un bébé dans le ventre te calme !

Eyleen : dis pas de bêtises. Un bébé est égal à plein de responsabilités...

Sans blague ! Moi j'en veux trois.

Eyleen : ... responsabilités dont je me passerai bien.

 

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Bon, puisque tu étais incapable d'assumer tes bêtises, à savoir déboucher les toilettes, tu nettoies la litière de Müesli. Et plus vite que ça !

Ismael : oh, ça va, j'étais avec ma fille tout à l'heure !

N'empêche que c'est Eyleen qui a dû les réparer.

Ismael : elle aurait pu faire la litière dans la foulée. Elle n'est plus enceinte que je sache.

Arrête de râler et fais ce qu'on te dit !

 

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Bonne nuit les amoureux. J'ai l'impression que la présence de Rebecca va chambouler pas mal de trucs dans votre couple...

Ismael & Eyleen : mmmh... zzzzz...

 


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Rebecca : ouiiiiiiiiiiiin !

EYLEEN ! Ta fille t'appelle !

Eyleen : *bâille* Pourquoi moi ? C'est l'enfer de se lever maintenant... L'est une heure du matin...

M'en fout, elle pleure.

Rebecca : ouiiin !

Eyleen : ouhlà, elle a de la voix cette gosse. J'espère que le voisins viendront pas se plaindre.

T'inquiète pas pour ça, c'est les Plénozas, ils doivent avoir des murs high-tech de deux mètres d'épaisseur. Mais grouille-toi, sa couche sent d'ici !

 

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Eyleen : espèce de peste, réveiller sa mère le lendemain de son accouchement alors qu'elle est crevée... J'ai jamais vu ça !

Rebecca : *gazouille* blouc-boup...

Tu rends un petit bébé heureux comme tout, c'est pas une bonne motivation pour te lever la nuit ça ?

Eyleen : ça le serait si j'étais pas fatiguée. Je t'y vois bien, toi !

De un, j'ai quinze ans, donc en théorie trop jeune moralement pour avoir un enfant. De deux, je me suis déjà levée à cinq heures du matin (ce qui est pire qu'une heure du matin, parce qu'à cinq heures tu ne peux plus te recoucher) pour m'occuper de ma cousine, qui n'est pas mon bébé. Donc on ne se plaint pas.

Eyleen : t'énerve pas, c'est bon, je change sa couche... Pouah, qu'est-ce qu'elle pue, jamais vu ça !

C'est sûr que là... Bon, j'y vais, finis ça et va te recoucher, ok ?

 

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Ismael : Lehanna, il est quelle heure pour que Rebecca s'use les cordes vocales à ce point ?...

Il est cinq heures du matin, mon cher. Mais si tu veux un avis d'expert...

Rebecca : OUIIIIIIIN !

... en général, les bébés ne s'usent pas les cordes vocales.

Ismael : oh purée... Qu'est-ce qu'elle a... ?

Faim.

 

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Ismael : ma p'tite Rebecca... Tu sais que t'es chiante, toi ?

Rebecca : *gazouille* abouui...

Elle est pas mignonne ?

Ismael : si... chiante mais mignonne.

Je ne veux faire de rapprochement entre personne, mais...

Ismael : Eyleen n'est pas chiante.

Tu l'as toi-même dit hier.

Ismael : sur le coup de la colère. Bon, tais-toi, je vais me coucher, ça vaudra mieux.

 

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Bien dormi, princesse de l'accouchement ?

Eyleen : à merveille ! Tu connais mon humeur quand je me lève ?

Ben... en général elle est mauvaise.

Eyleen : parfaitement. Maintenant tu peux imaginer celle de maintenant, sachant qu'il est huit heures, que je viens de me réveiller, que je me suis levée à une heure du matin et qu'Ismael a dû se lever à cinq heures parce que la petite hurlait. Encore.

Parfait, j'ai compris le message. À tout à l'heure !

 

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Calmée ?

Eyleen : à moitié. M'énerve pas sinon mon coup de pinceau risque d'en pâtir.

D'accord. Et si Rebecca se met à pleurer ?

Eyleen : alors là ce sera elle, toi, la maison et tout le monde qui en pâtira.

Compris. Rebecca, évite de pleurer, veux-tu ?
Bon, sinon je vois pour économiser pour une chambre dans laquelle on mettra ta fille. Comme ça vous l'entendrez peut-être moins la nuit.

Eyleen : génial. Sauf que te connaissant tu vas quand même nous réveiller pour aller s'en occuper.

Pas faux...

 

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Bon, ben...

Eyleen : quoi ?

Tu peux recommencer !

Eyleen : pourquoi ?

Ah ! euh... Parce que l'art stylisé ne va pas avec la déco.

Eyleen : pfff, t'y connais rien. Mais je veux bien retenter pour ne plus t'avoir sur le dos à ce sujet.

Après t'as Ismael à faire, hein !

 

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Du nouveau ?

Ismael : on a reçu le journal, que pour une fois je vais lire, des factures de quelque 200 $, et un cadeau pour Rebecca... Elle est bizarre cette poupée.

Oh non...

Ismael : quoi ?

C'est un jouet super chiant qui fait des siennes une fois ton môme devenu enfant. Enfin, on verra bien. Rentre lire le journal, plutôt.

Ismael : bonne idée.

 

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Ismael : attends, Lehanna, j'y crois pas ! Eyleen !

Quoi ?

Eyleen : quoi ?

Ismael : il y a un article qui va pas te plaire ! Attends, je le lis à voix haute.

Enfant illégitime chez les artistes !

C'est un scoop la Voix du Sim ! On nous apprend hier soir, que Eyleen Harpburn, jeune styliste célèbre se révélant par quelques toiles récentes, aurait un enfant hors-mariage. Cet enfant serait issu d'une liaison amoureuse et sexuelle avec un génie récemment libéré de l'emprise de la magie.

Un passant nous témoigne ces quelques mots : « Je ne veux faire de tord à personne par ici. Sunset est une ville très tranquille. Mais quand on voit une femme qui fait un peu parler d'elle perdre les eaux en plein milieux de la rue, alors qu'elle n'est pas mariée, qu'elle n'a même pas de liaison stable, il y a de quoi se poser quelques questions ! ».

De plus, plusieurs collègues de Miss Harpburn, de l'agence de stylisme, l'ont récemment vue paniquer, avoir des nausées. Il semblerait qu'elle ait fait une demande express à son patron pour obtenir quelques jours de congès, mais nul ne savait pourquoi. Aujourd'hui, la raison nous paraît limpide !

D'après nos sources, l'enfant issu de cette liaison serait une fille. Un journaliste à entendu Mr Jamet parler de sa fille (qui se prénommerait Rebecca) en temps que « de même couleur que son père ». Cela laisse à penser qu'elle est bleue. Aucune apparition n'a été faite de cette enfant, ces phrases ne sont donc que des suppositions, et des rumeurs, mais nous sommes quand même en droit de nous poser cette question : cette enfant, qui ne semble pas avoir été désirée, sera-t-elle heureuse avec une mère célèbre et un père différent ? Est-ce la meilleure vie à offrir à un être fragile ?

Jim Lonne,
Reporter pour la Voix du Sim

Eyleen : oooh, non...

Quoi ?

Eyleen : ma réputation de styliste respectable est fichue.

Mais non ! Tu lances des modes de vêtements, pourquoi ne pas lancer une mode de maternité ? Tout le monde te suit, ici ! Tu n'as qu'à dire que c'est la mode quelque part, et le tour et joué.

Eyleen : ... Lehanna... Tu es géniale !

Ismael : donc on n'entame pas de procès ?

Certainement pas ! L'info est vrai donc à moins de dépenser une somme astronomique, entre parenthèses que l'on a pas, on pourra jamais gagner ce procès. À quoi bon démentir quelque chose qui ne peut être démenti ?

Ismael : n'empêche, comment ils ont parlé de Rebecca et moi...

Oui, je sais... Ne t'inquiète pas, ça les passera.

 

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Ce gros coup d'émotion t'a encore fait quelque peu déraper ton pinceau...

Eyleen : là je suis d'accord, même si le mot "encore" ne me convient pas tout à fait.

Bon, tu sais ce qu'il te reste à faire.

Eyleen : oui mais... cette histoire d'enfant illégitime... Ca va pas donner une excuse aux services sociaux pour m'enlever Rebecca, n'est-ce pas ?

Mais non, ne t'inquiète pas. Au pire je serai là pour la protéger. Je suis ravie de voir que tu tiens un peu à elle, quand même.

Eyleen : qu'est-ce que tu crois, j'ai une fille, et je vais l'initier à tous les secrets de la mode !

Elle ne changera jamais...

 

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Oooh, Müesli fait connaissance avec un gros chien !

Eyleen : mon chéri, avec Rebecca on s'est un peu négligé, tous les deux...

Mais ce n'est pas le sujet principal. Revenons à nos tourteraux.

Ismael : je suis d'accord, mais bon, c'était beaucoup de stress, c'est une bonne excuse.

Eyleen : non, ce n'est pas une excuse. Je t'ai libéré, ce n'est pas pour te délaisser. Il ne faut plus que ça arrive...

Ismael : plus jamais...

Et ils partirent dans un gros bisous tout baveux. Bref, après quelques câlins et loin des regard indiscrets, c'est-à-dire à l'intérieur...

 

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Eyleen : bon, j'ai quelque chose à te dire.

Ismael : je t'écoute.

Eyleen : cet article... m'a fait prendre conscience de la réalité. On a un bébé ensemble. On est unis.

Va-t-elle faire ce que je pense ?

Eyleen : même si le mariage est contre mes principes les plus profonds...

Ah non.

Ismael : *chuchote* Lehanna, on se passerait bien de tes commentaires.

D'accord, à condition qu'il y ait du pop-corn. C'est à en pleurer son discours.

Eyleen : Lehanna, ta gueule ! Je reprends. Donc le mariage est contre mes principes, mais je me suis rendu compte qu'on ne s'est jamais dit de vrai "je t'aime". Alors Ismael... je t'aime. Il faut qu'on se stabilise.

Ismael : oh, mon amour, oui !

Eyleen : en plus j'ai un cadeau pour l'occasion. Il est sous la couette !

Hein ? Quoi ? Eh, attendez !

 

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Soyez sages, hein, vous savez où ça vous a mené la dernière fois que vous avez couché ensemble !

Eyleen : mais oui, t'inquiète !

S'il arrive le moindre pépin, jamais plus je vous laisserai tranquille dans votre vie sexuelle. J'en ai assez bavé ces derniers jours.

Ismael & Eyleen : oui, on sais. Dégage maintenant !

Dit avec tant de douceur, de gentillesse et de politesse... Je ne peux que m'incliner.

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La lignée des Harpburn
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